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Cameroon tribune | Cameroun | 22/05/2008 | Lire l'article original
Avec des prévalences allant de 8 à 13% selon les régions et le type de virus, les hépatites virales sont des maladies suffisamment graves pour être considérées comme un problème de santé publique. De plus elles ont des conséquences tout aussi graves telles que la cirrhose ou le cancer qui n’ont pas de traitement. Nous voulions donc réveiller les consciences sur le sujet, aussi bien dans la population en général qu’auprès des pouvoirs publics.
Vous avez parlé d’incidences qui n’ont pas de traitement. Mais peut-on guérir d’une hépatite virale ?
Une hépatite virale se soigne, et nous avons aujourd’hui des médicaments efficaces disponibles dans notre pays. Le plus important c’est de poser le bon diagnostic et de prescrire le bon médicament. Et le bon médicament pour nous c’est celui qui va tuer le virus de l’hépatite, ou dans le moindre des cas, arrêter sa multiplication. Dans d’autres formes, on peut aussi stimuler la production des défenses naturelles par rapport au virus.
Ce traitement est-il à la portée de tous ?
De manière générale, rien n’est à la portée de toutes les bourses, mais le problème des hépatites virales réside dans le fait que les formes et le traitement peuvent changer avec le temps. Ce qui peut rendre difficile non pas la disponibilité, mais l’accessibilité au médicament à cause du coût. Il est donc difficile de donner un coût moyen du traitement, parce qu’il varie en fonction du type d’hépatite et du stade d’évolution de la maladie. Autant à un moment donné il faudra faire une transplantation hépatique, autant avec 3000 F on peut traiter une hépatite. C’est pourquoi il reste important de poser le bon diagnostic au moment opportun.
Peut-on se prémunir d’une hépatite virale ?
Pour ce qui est de l’hépatite virale B, il y a la vaccination, introduite dans le programme élargi de vaccination par le gouvernement, et qui protège pour longtemps. Il faut attendre au moins dix ans avant de vérifier si son immunité est encore en place. Maintenant, il faut faire mieux et protéger les populations qui n’ont pas eu droit au vaccin dans leur enfance, par la sécurisation de la transfusion sanguine, la sécurisation des soins de santé invasifs (stérilisation des matériels, etc.) chez le dentiste, le tatoueur, le guérisseur traditionnel, etc. La prévention passe également par le renforcement des mesures d’hygiène, l’éducation et l’information des populations.
Propos recueillis par Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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