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L'essor | Mali | 28/05/2008 | Lire l'article original
La cérémonie, présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé, Lasseni Konaté, s'est déroulée en présence de Mme Monique Kamphuis, la représentante de l'ambassade des Pays Bas, chef de file des partenaires techniques et financiers, et de Mamadou Ballo, le chef de la Cellule d'Appui à la Décentralisation et à la Déconcentration (CADD) du département de la Santé.
Notre pays s'est résolument engagé dans la décentralisation qui permet une implication pleine et entière des collectivités territoriales dans le processus de développement national. Il a, à cet effet, fait délégation de pouvoir à ces différentes entités. Des décrets de juin 2002 fixent ainsi les détails des compétences transférées aux collectivités en matière d'éducation, de santé et d'hydraulique.
Le secrétaire général du ministère de la Santé a décrit la politique de décentralisation initiée par l'État comme un ensemble de principes fondamentaux pour la réalisation de solutions durables aux problèmes. Ces principes sont relatifs, entre autres, à la reconnaissance des instances locales, la subsidiarité, la gestion des ressources et des questions de droits fondamentaux des citoyens, a énuméré Lasseni Konaté. Mme Monique Kamphuis a relevé, à ce propos, que la dynamique à créer entre les collectivités et les structures de santé dans le cadre de la décentralisation, n'est pas un processus facile.
Le rapport le confirme comme il souligne les résultats concrets atteints. De plus d'une soixantaine de pages, le document résume l'expérience de Koulikoro dans la décentralisation des soins. Le Dr Bréhima Koné de la CADD, en a souligné les caractéristiques. Les communes, par exemple, ont la responsabilité de développer et de consolider le système de soins. Elles ont signé, dans le cadre de la référence évacuation, une convention d'assistance avec les associations de santé communautaire (ASACO) pour assurer le transport des parturientes dans les situations d'urgence. A ce titre, elles s'acquittent -timidement pour l'instant- de leurs cotisations, afin que la référence-évacuation parvienne à réduire la mortalité maternelle et néo-natale dans notre pays.
Le processus de décentralisation des soins a atteint des résultats concrets parmi lesquels on peut distinguer, dans les centres de santé de référence (Csref) et les conseils de cercle, un renforcement des compétences locales dans l'approche et l'organisation de la mise en œuvre.
L'expérience de Koulikoro, accompagnée par la SNV, a permis d'améliorer les indicateurs de santé dans la mise en œuvre du Programme de développement sanitaire et social (PRODESS). Le document constate également que le transfert des ressources correspondant aux compétences n'est pas effectif pour les collectivités qui le revendiquent.
Rappelons que les compétences transférées aux communes en matière de soins sont, entre autres, l'élaboration et la mise en œuvre du plan de développement de la santé, la subvention aux travaux de construction et d'équipement des Cscom, la lutte contre les épidémies et les catastrophes. La mobilisation sociale autour des objectifs socio-sanitaires, l'autorisation de création de centres de santé communautaire et la subvention des activités des ASACO font également partie de cet arsenal.
B. DOUMBIA
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