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Le soleil | Sénégal | 23/01/2006 | Lire l'article original
Dans une salle des fêtes de la mairie de Mbour archi-comble, Yaye Kène Gassama s’est dit assurée que toute la communauté scientifique dans son ensemble et tous les tradipraticiens, dans une démarche participative, se feront le devoir de parvenir à élaborer une charte efficiente et consensuelle de la médecine traditionnelle. Elle en a appelé au sens de la concertation, du dialogue, de l’ouverture pour qu’ensemble (communauté scientifique et tradipraticiens), soit construit un système de santé propre aux Sénégalais.
Parlant de la démarche des hautes autorités qui consiste à
intégrer d’une manière rationnelle les connaissances scientifiques
et toutes les connaissances dans les modèles de développement,
Mme le ministre de la Recherche scientifique a cité l’exemple du
chef de l’Etat, le président Abdoulaye Wade qui, dans l’optique
de réhabiliter et de valoriser la médecine traditionnelle, l’a
classée comme une des priorités du Nepad.
Dans la même lancée, souligne-t-elle, il a su amener ses pairs
lors du Sommet mondial des chefs d’Etat à Lusaka, à décréter
la période 2001-2010, Décennie de la médecine traditionnelle
en Afrique. Yaye Kène Gassama a cité, entre autres exemples, celui
de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui depuis 2002 a
affiché une réelle ouverture à la médecine traditionnelle
à travers une stratégie qui vise plusieurs aspects.
Il s’agit, entre autres, de l’élaboration des politiques
nationales d’évacuation et de réglementation des pratiques
de la médecine traditionnelle et de la médecine complémentaire
ou parallèle ; du développement de la base factuelle sur l’innocuité,
l’efficacité et la qualité des produits et pratiques de
la médecine traditionnelle et de la médecine complémentaire
ou parallèle.
Une demande sociale
Il s’agit aussi de veiller à ce que le recours à la médecine
traditionnelle, à la médecine complémentaire ou parallèle
et aux médicaments essentiels à base de plantes soit disponible
et abordable ; de promouvoir un usage judicieux de la médecine traditionnelle
et de la médecine complémentaire ou parallèle par les prestataires
et les consommateurs ; enfin de rassembler de la documentation sur les médicaments
et remèdes traditionnels.
Pour Mme Boury Niang, présidente de l’Ong Promotion des médecines
traditionnelles (Prometra-Sénégal), la médecine traditionnelle,
plus qu’un devoir culturel, est une demande sociale, qui a eu sa promesse
sociale et exigeant une réponse sociale. S’adressant à Mme
le ministre, Boury Niang a sollicité l’aide des autorités
pour la création d’un cadre juridique de concertation et d’échange
des acteurs du secteur, tout en respectant les rôles, les responsabilités
et spécificités de chaque acteur, à promulguer une loi
autorisant et réglementant l’exercice de la médecine traditionnelle,
à l’instar des pays de la sous-région.
Outre la doléance adressée au ministre pour le renforcement des
moyens de la structure de recherche de Malango, elle a salué le geste
de l’édile de Mbour, Mbaye Ndiaye, qui a offert une parcelle pour
la construction du siège de Prometra-Sénégal et deux parcelles
jumelées pour la construction d’un centre des diabétiques.
Alassane Sène, président national des tradipraticiens, a, outre la promulgation de la loi pour officialiser la pratique de la médecine traditionnelle, demandé le soutien des autorités pour rendre le compagnonnage entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne possible. Un compagnonnage qui, selon lui, fera reculer les limites de la santé.
BABACAR BACHIR SANÉ
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