L’on comptait exactement 1.012.639 cas. Le nombre de cas de paludisme grave, cette même année était de 8.820 et le nombre de décès dus au paludisme, 411. L’année dernière, en 2007, une baisse significative des nombres de cas et de décès a été constatée : 691.244 cas de paludisme simple, soit plus de 30% de baisse ; 6926 cas de paludisme grave et 371 décès dus au paludisme. Il est évident que nous n’en sommes pas encore à l’élimination de cette maladie endémique dans le pays, mais des efforts considérables ont déjà été déployés pour arriver à la baisse du nombre de cas chaque année.

Avec les appuis de nombreux partenaires, dont le Global Fund et les partenaires Roll Back Malaria ainsi que divers autres organismes internationaux, Madagascar a fait de la lutte contre le paludisme une préoccupation majeure et les résultats positifs commencent à se préciser. Il n’en demeure pas moins que les efforts méritent d’être soutenus sur le long terme, et c’est ce à quoi le pays s’attelle, pour prétendre à une élimination de la maladie.

Expériences

Par le biais du plan stratégique pour le contrôle vers l’élimination du paludisme, le pays vise l’extension et la consolidation des zones indemnes du paludisme. L’objet de la conférence internationale de trois jours qui vient de se terminer, vendredi dernier, tourne d’ailleurs sur l’intensification du contrôle du paludisme, vers l’élimination à Madagascar. Pour ce faire, il est question de limiter les accès épidémiques et par ricochet, les morbidités et les décès dus au paludisme, de manière plus soutenue qu’auparavant. Les expériences, bonnes et mauvaises, d’autres pays ayant participé à la conférence, serviront évidemment de balises à la Grande île.

Hanitra R.

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