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L'express de Madagascar | Madagascar | 03/06/2008 | Lire l'article original
Velokamisy et son épouse ont eu 10 enfants mais seul Olivier est drépanocytaire.
Pourtant, cette maladie est la pathologie génétique la plus répandue dans le
monde. «Elle se manifeste surtout chez les enfants qui ont eu des parents drépanocytaires.
Comme toute maladie, elle nécessite un traitement, qui coûte Ar 47 000 par mois»,
souligne Professeur Roland Rakotoarimanana, un des 40 spécialistes en la matière
et membre de la LCDM.
En Afrique, 90 % des parents de malades ne savent pas qu'ils sont porteurs de
la maladie et ignorent ce que cela signifie. «La maladie se manifeste surtout
par des complications au niveau des articulations et du cerveau. Le malade a
un ventre gonflé, des yeux jaunes et est toujours fatigué», explique Pr Rolivat
Alison Rakoto, médecin traitant la maladie, qui ajoute que la drépanocytose
peut laisser de graves séquelles.
Traitement mensuel
Pour mieux les aider, l'association s'ouvre aux drépanocytaires détectés à
Madagascar, depuis 2005. «Nous essayons d'assurer le traitement mensuel des
malades connus dans toute l'île. Mais nombreux restent non repertoriés car le
dépistage leur coûte cher, il n'est faisable que dans la capitale», souligne
Pascale Jeannot, présidente de l'association et mère d'une drépanocytaire.
Pour mieux informer les gens sur la maladie, l'association organise un colloque
sur la prise en charge de la drépanocytose dans l'océan Indien du 27 au 29 novembre
prochain.
Fanja Saholiarisoa
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