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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 12/06/2008 | Lire l'article original
Par cette dernière déclaration, les Etats membres s'étaient engagés à parvenir à assurer un accès universel à la prévention et au traitement d'ici à 2010.
Au cours des débats, auxquels participaient 7 chefs d'Etat et de gouvernement, 57 ministres et 49 vice-ministres, l'accent a été mis sur les progrès considérables effectués ces dernières années dans leurs pays respectifs. Outre l'augmentation du nombre de personnes bénéficiant d'un traitement antirétroviral, il a été rappelé des avancées dans la prévention de la transmission de la mère à l'enfant et dans le dépistage.
Toutefois, la plupart des délégations ont noté que beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne la sensibilisation face à la croissance du Vih/sida. «Il faut gagner la bataille contre l'ignorance», a déclaré le président d'El Salvador, Antonio Saca Gonzavez.
Le secrétaire général de l'ONU a, quant à lui, exhorté les délégations à lutter contre la discrimination qui frappe les groupes et les personnes vivant avec le Vih/sida, il a aussi relevé l'impact de la maladie sur la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), car «elle sape les efforts de lutte contre la pauvreté, contre le paludisme et la tuberculose, ou encore les efforts pour réduire la mortalité infantile», a-t-il dit.
Sur les 33,2 millions de personnes atteintes par le virus dans le monde, la plupart sont en Afrique subsaharienne.
Pour le président de l'assemblée générale de l'ONU, Srgjan Kerim, «en atténuant l'impact du Vih/sida, il serait possible de progresser dans l'atteinte de nombreux OMD». Il a, à cet égard, appelé à s'intéresser particulièrement à la région de l'Afrique subsaharienne qui compte 68 % des adultes vivant avec le sida et 90 % des enfants infectés dans le monde.
L'assemblée générale a aussi organisé deux tables rondes, l'une sur l'accélération des progrès vers l'accès universel d'ici à 2010, où ont été évalué les résultats obtenus à ce jour et identifié les solutions qui peuvent être adoptées collectivement, que ce soit aux niveaux mondial, régional ou national, l'autre point portant sur les difficultés à mettre en place une direction et un appui politique dans les pays où l'épidémie touche les groupes à risque, en particulier les toxicomanes et les prostituées.
Noël Ndong
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