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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 16/06/2008 | Lire l'article original
Pour tout dire, le directeur de l’Institut de cardiologie d’Abidjan souhaite renforcer chez l’ensemble du personnel le sentiment d’appartenance à une équipe. Lui, qui a inscrit l’établissement dans une démarche qualité. Ce qui a valu à l’Institut la certification ISO en 2005. « La démarche qualité était pour nous un outil pour parvenir à ce résultat », explique le directeur.
La commémoration du trentenaire marque pour le personnel et les autorités de l’institut, une étape importante, après la période de turbulence qui a occasionné sa fermeture et l’arrêt des activités en 1999 ; le processus de réhabilitation (d’un montant de 7 milliards de fcfa) qui a duré plus de 5 ans à cause de la crise socio- politique et du caractère irrégulier des décaissements. Conséquences, les équipements acquis grâce à la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Espagne notamment ceux qui permettent le fonctionnement de la salle de cathétérisme cardiaque, les moniteurs de surveillance du service des soins intensifs, etc. n’étaient plus fonctionnels à la fin de la réhabilitation. « La réouverture de l’institut a ainsi été plombée par ces difficultés. A celles-ci, il convient d’ajouter les difficultés de trésorerie de l’Etat qui limitent désormais son appui au paiement des salaires uniquement. Même que la remise à niveau du personnel programmée au moment de la réouverture a dû être ramenée à des proportions plus réduites à cause de l’insuffisance des moyens, selon le directeur général. Cependant, le professeur Rémi Séka et son équipe ne veulent pas laisser ces difficultés prendre le dessus. Surtout qu’ils savent que les autorités ne rechignent pas à leur manifester leur soutien. Le Président de la République notamment qui, selon lui, a été attentif aux problèmes de l’institut et a décidé de lui apporter un soutien financier de cent millions de FCFA.
Pour l’heure et au moment où se commémorent les trente ans de l’institut, 300 personnes, parmi lesquelles une quarantaine de médecins (y compris ceux qui n’y sont qu’en situation de stage) et prennent en charge les malades hospitalisés. 78 lits leur sont destinés. Mais le lot le plus important de malades sont ceux qui viennent quotidiennement pour leurs soins. « Ils comptent pour 60% dans nos activités », précise le directeur. Il explique également que le personnel reste insuffisant, vu que la prise en charge des malades de l’institut requiert de la part des médecins et des infirmiers une grande disponibilité et beaucoup d’attention.
Parmi les malades pensionnaires de l’institut, le plus jeune n’a que 4 mois. Comme pour ajouter de l’eau au moulin du concepteur du message publicitaire qui dit que les maladies cardiovasculaires ne connaissent pas l’âge, ni la religion, ni le sexe etc.
Josette Barry
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