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Sud Quotidien | Sénégal | 17/06/2008 | Lire l'article original
La neurochirurgie reste le parent pauvre du système de santé à travers le monde. Dans plusieurs pays, le déficit en personnel qualifié dans cette haute spécialité est devenu un casse-tête réel. Même en Europe ou en Asie les praticiens en neurochirurgie sont rares. Pourtant ce sont eux qui opèrent les cerveaux et ouvrent la boîte crânière des malades et sans ces neurochirurgiens, ils meurent par défaut de prise en charge.
En Afrique, cette spécialité fait des émules même si on en compte un nombre toujours insuffisant. Par exemple dans un pays comme le Togo il n’en existe qu’un seul spécialiste alors qu’en Gambie, en Guinée Bissau, en Guinée, au Cap Vert et d’autres pays de l’Afrique subsaharienne n’en disposent même pas un. La raison souvent avancée c’est que ses études sont longues et onéreuses comme en témoigne le Pr Armando Basso, président de la Fondation de la fédération de neurochirurgiens ex vice-président de la Fédération mondiale.
Selon ce spécialiste, les populations malades et qui vivent dans des pays qui ne disposent pas de neurochirurgiens « sont condamnées à mort ». Pour remédier à cette situation, le Pr Basso préconise aux Etats et aux Fondations de s’intéresser davantage à cette spécialité et d’aider les médecins qui veulent se spécialiser.
Le professeur Seydou Badiane a expliqué quand à lui ce différencie la neurochirurgie de la neurologie médicale qui est une discipline des maladies neurologiques nécessitant des interventions chirurgicales. Elle englobe autant de pathologies handicapantes et mortelles comme les tumeurs, les traumatismes et les pathologies dites vasculaires hémorragiques ainsi que de mal formatives des enfants a t-il indiqué.
La représentante du ministre de la Santé et de la Prévention qui s’est réjouie de la tenue de cette rencontre à Dakar a exprimé la volonté du ministère de la Santé de soutenir la formation des jeunes désireux de se spécialiser en neurochirurgiens.
A noter 36 participants dont 11 venant de l’Afrique subsaharienne ont eu à échanger et bénéficier de l’expertise internationale relative à plusieurs domaines de la neurochirurgie.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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