Tout au long de sa visite guidée, les responsables du centre lui ont expliqué le mécanisme de fonctionnement de leur structure. Notamment leur expertise-qui est une collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne – en matière de traitement de la sinusite avec comme moyen de base, le Groupe de plantes aux 20 vertus (GP20). “Du 1er janvier au 31 janvier 2OO7, nous avons traité 4021 malades de la sinusite. En moyenne, ce sont 8 patients par jour que nous recevons ici”, a confié Jean Yao, directeur technique de ce Centre créé depuis 2004 par Dr Bini Kouakou, enseignant-chercheur en sociologie à l’Université de Bouaké. “Le GP20 est le résultat de 7 années de ses recherches menées entre 1997 et 2003”, a précisé Jean Yao.

A la fin de sa visite guidée, Dr. Kofi s’est dit impressionné par la qualité des recherches menées par le cabinet de traitement de la sinusite : “C’est une très bonne chose. Ce modèle de collaboration entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle est à encourager en Afrique. Que les malades des autres pays n’hésitent pas à venir se faire soigner ici. Mon souhait est que, sous notre couvert, cette expertise soit exportée chez moi au Ghana voisin, au Mali ou ailleurs dans la sous-région pour le bonheur des patients. Dans les années à venir, nous allons vous aider à aller de l’avant. Mais avant, il est souhaitable que le personnel apprenne la langue anglaise afin que sa tâche soit plus aisée”, a-t-il dit. Le but de sa visite en Côte d’Ivoire était donc de comprendre comment fonctionne le logiciel mis en œuvre.

A son arrivée à Abidjan et bien avant sa tournée d’inspection, Dr Kofi Busia a eu une séance de travail avec le PNPMT, au Plateau. Au cours de leur rencontre, ils ont parlé du niveau de développement de la médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire. Notamment du logiciel de gestion des tradipraticiens de la santé du pays. Ce logiciel, a-t-on appris, qui est unique dans la sous-région, voire dans toute l’Afrique, a été présenté en 2007 à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, lors d’un atelier organisé par l’OOAS. Suite à cela, il a été retenu par l’Organisation pour servir de modèle d’enregistrement dans la sous-région africaine qui comprend 14 pays. C’est donc pour constater comment ce logiciel fonctionne sur le terrain que Dr Kofi a effectué le déplacement en terre ivoirienne.

Lire l'article original