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Revue de presse de Santé tropicale

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L’IRM de l’hôpital du Nord en panne depuis dix mois

L'Express | Maurice | 27/06/2008 | Lire l'article original

Depuis 2002, l’appareil qui a coûté Rs 60 millions à l’Etat n’a cessé de tomber en panne. Du coup, les patients doivent se rendre dans le privé pour des examens aux frais de l’Etat. La Santé a tenté de le réanimer mais en vain. Cet appareil d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) a coûté plus de Rs 60 millions à l’Etat. Mais il a été plus souvent en panne qu’opérationnel. La dernière panne dure depuis plus de dix mois. Et pour la énième fois, un ingénieur viendra réparer, la semaine prochaine, l’équipement.

C’est en 2002 que le gouvernement a fait l’acquisition de cet appareil high-tech pour l’hôpital du Nord. Et de 2003 à ce jour, cet appareil IRM a eu plusieurs pannes. La dernière panne dure depuis septembre de l’an dernier... au plus grand bonheur des cliniques privées. Car la santé publique ne possède qu’un appareil IRM.

Du côté de la Santé, un haut cadre estime que ces fréquentes pannes sont «inacceptables». Il ajoute que, désormais, tout contrat d’achat d’équipements de ce type devrait inclure un service de maintenance. Il annonce également que l’hôpital Victoria devrait être doté d’un deuxième appareil IRM d’ici l’année prochaine.

L’IRM est une technique d’imagerie médicale permettant d’avoir une vue bidimensionnelle ou tridimensionnelle d’une partie du corps, notamment du cerveau. Contrairement au scanner, c’est un examen non-invasif.

Entre-temps, les patients qui nécessitent ces examens se rendent soit à la City clinic à Plaine-Verte, soit à la Clinique de Lorette à Curepipe ou encore à la clinique Darné dans la même région. Un examen IRM varie entre Rs 5 000 et Rs 15 000 dépendant de la nature de l’examen. Et de septembre 2007 à mars 2008, un montant de Rs 1 359 000 a été payé aux cliniques privées pour 303 cas référés pour des IRM.

«C’est l’Etat qui paye»

Patrick Chui Wan Cheong, directeur de la City Clinic et qui a un autre appareil IRM à la Clinique de Lorette, dit dépanner «énormément le service public dans ce cas-là. D’ail-leurs, nous avons toujours souhaité qu’il y ait plus de collaboration entre le public et le privé, ayant davantage d’appareils de haute technologie mais nos appels n’ont pas été entendus».

«A la Santé, l’on affirme que le coût est le même. Cela ne tient pas la route. L’on a investi Rs 60 millions dans un appareil et, à chaque fois, l’on doit encore débourser, réagit un médecin de l’hôpital du Nord. Pour sept mois seulement et juste pour la dernière panne, plus d’un million de roupies ont été déboursées. (...) Et l’Etat paye encore plus. Sans compter le nombre de fois qu’il a fallu payer tant pour les réparations que pour les examens dans le privé.»

Le 26 septembre de l’an dernier, Bio Medical, ingénieur de l’hôpital du Nord, fait ressortir que l’IRM souffre de problèmes techniques. Le lendemain, un des Principal Medical Officers du ministère de la Santé convoque une réunion d’urgence pour régler la situation.

Le Central Tender Board est sollicité pour que la compagnie avec laquelle l’équipement a été acheté, GE Healthcare, entreprenne des réparations. En novembre 2007, cette compagnie informe le ministère qu’un ingénieur sera dépêché pour conduire un audit technique.

En janvier de cette année, la société déclare que leur ingénieur n’est pas disponible. A la fin de janvier, le ministère demande à GE Healthcare, d’accélérer les choses. La visite de l’ingénieur est approuvée en février par les autorités.

Vers la fin de ce mois-là, un ingénieur vient d’Afrique du Sud pour un audit et recommande de changer des pièces de rechange. Un devis de $ 80 696 pour les réparations incluant l’achat des pièces de rechange, est soumis. Mais ces pièces ne sont pas disponibles et doivent être commandées sur requête au fournisseur. Ce qui retarde davantage les réparations.

Pour accélérer le processus à la fin de mars, la Santé donne le feu vert elle-même pour ces achats, le Central Procurement Board ayant soutenu que la situation est hors de son champ d’action.

Différentes étapes et plusieurs rappels au fournisseur plus tard, le ministère attend un autre ingénieur le 7 juillet 2008, soit dans une semaine…

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