En marge des îles de l’Océan Indien, des départements d’outre mer français, telles que la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane, seront aussi représentés au cours de ce congrès.
«Cette rencontre sera une occasion pour soutenir Madagascar dans la remise à niveau de son plateau technique. Et nous sommes prêts à porter assistance à cette île sœur pour y parvenir », a annoncé, hier, Christophe Kichenin, président de la Fédération Hospitalière de La Réunion et Mayotte.

« Ces derniers temps, les efforts du pays ont été consacrés aux soins de base. Mais il faut maintenant accélérer le processus d’amélioration de notre système de santé au niveau hospitalier pour offrir des soins de qualité à la population. En tout cas, la démarche pour la réforme hospitalière est déjà engagée avec la mise en place du fonds d’équité pour les populations vulnérables, le système de tiers payant en offrant un accès aux soins gratuits pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. L’étude est aussi en cours pour une prise en charge gracieuse de l’opération césarienne pour les parturientes », a déclaré le Dr Paul Richard Ralainirina, ministre de la Santé et du Planning Familial.
Madagascar compte maintenant une cinquantaine de centres hospitaliers, mais quatre anciens chefs lieux de province (Antananarivo, Mahajanga, Toamasina et Fianarantsoa) seulement disposent de grands établissements. L’objectif est d’ouvrir des centres hospitaliers dans les 111 districts de la Grande Ile.

v.a.

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