Ce qui est surtout louable dans ce geste du club BPW de Koudougou, c’est qu’il rompt avec certaines campagnes faites à grand renfort de pubs et une profusion de moyens ; et une fois les projecteurs éteints, les supposés bénéficiaires sont relégués aux oubliettes ; si bien qu’on se demande souvent quels sont les résultats atteints ou les retombées pour la catégorie de personnes cibles.

Avec cette cérémonie de remise de vivres, si modeste soit-elle, Antoinette Sampembré et ses consœurs montrent qu’elles sont vraiment attachées, non seulement à la guérison des victimes, mais aussi à leur bonne santé et à leur sécurité alimentaire.

Ce dernier volet est d’autant plus important quand on sait que ces femmes, qui ont subi des interventions chirurgicales, sont pour le moment limitées dans l’effort physique, ce qui fait qu’elles ne peuvent pas s’adonner à certains travaux laborieux comme les travaux champêtres.

Une situation qui les met dans une précarité alimentaire, mais qui, fort heureusement, sera quelque peu atténuée par le don de grains du club. Ces vivres, glanés au niveau de la commune de Koudougou, grâce à la Cellule d’appui à la gestion communale (CAGEC), sont composés de maïs, de sorgho et de niébé.

Les bénéficiaires n’ont pas manqué de relever l’impact que le don aura sur leur quotidien et ont dit toute leur gratitude aux donatrices ainsi qu’à ceux qui ont permis au club de rassembler ces vivres pour elles. Celles-ci ont souhaité que les actions du club BPW se renforcent et s’étendent à d’autres femmes qui souffrent dans le silence de l’anonymat.

La présidente provinciale du club, Antoinette Sampembré, tirant un bilan de la campagne de prise en charge, s’est dit satisfaite des résultats enregistrés et de la réussite des interventions. Elle a remercié les autorités locales pour leur perpétuelle présence aux côtés des plus démunis.

Cyrille Zoma

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