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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 02/10/2008 | Lire l'article original
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la plupart des décès humains sont consécutifs à la morsure d’un chien infecté. Il n’existe pas de traitement et la maladie est presque toujours mortelle.
La stratégie la plus rentable pour prévenir la rage chez l’homme est d’éliminer la maladie chez le chien grâce à la vaccination animale.
En effet, la rage se transmet le plus souvent à l’être humain par morsure d’un animal infecté : chiens, chats, carnivores sauvages comme les renards, les ratons laveurs, les moufettes, les chacals, les loups ou encore des chauves-souris insectivores ou des vampires. Les bovins, les chevaux, les cervidés et d’autres herbivores peuvent contracter la rage mais la transmission du virus à d’autres animaux ou à l’homme, même si elle est possible, se produit alors rarement.
Le moyen de protection le plus efficace contre la rage consiste à laver et à rincer la blessure ou le point de contact à l’eau et au savon, avec un détergent ou simplement de l’eau, puis à appliquer de l’éthanol ou de l’iode (en teinture ou en solution aqueuse). Le vaccin antirabique doit être administré en cas d’exposition des catégories 2 et 31 le plus tôt possible et en suivant les protocoles recommandés par l’OMS. Les immunoglobulines antirabiques doivent être administrées après toutes les expositions de catégorie 3 et après les expositions de catégorie 2 en cas de déficit immunitaire. La suture des plaies devrait être repoussée mais, si elle est indispensable, il convient d’appliquer au préalable des immunoglobulines. Le cas échéant, on entreprendra le traitement antitétanique et on administrera des antimicrobiens ou d’autres médicaments pour combattre d’autres infections que la rage.
Les vaccins antirabiques préparés sur tissu nerveux, encore utilisés aujourd’hui dans certains pays en développement, ne devraient plus être produits. Il convient d’utiliser désormais les puissants vaccins hautement purifiés obtenus sur culture de cellules ou des oeufs embryonés.
Par REGINE KIALA
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