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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 30/10/2008 | Lire l'article original
Le trypanosome fragilise la santé des populations valides de 7 à 60 ans. Dans cette même partie du pays, les populations non infectées n'ont pas encore été prises en charge. La lutte contre la maladie est à peine organisée : aucun système de piège contre les mouches tsé-tsé n'a pas été mis en place et la surveillance est quasiment inexistante.
La mouche tsé-tsé (glossine) sévit dans les zones administratives des districts de Mpouya et de Ngabé, sur la rive droite du fleuve Congo. Des cas de mort, de troubles et de traumatismes des personnes y sont régulièrement enregistrés, et la persistance de la maladie menace à terme la démographie. La maladie est présente sur deux rives du fleuve Congo.
Les habitants de ces régions affirment que l'Institut fédératif des neurocosciences, basé en France, en collaboration avec les services des Grandes Endémies de Brazzaville, est le seul à poursuivre des travaux de recherche et de lutte contre la trypanosomiase qui sévit dans cette partie du pays depuis plusieurs années. Cet institut se rend tous les six mois dans la zone de Mpouya pour faire un état des lieux de la maladie et une évaluation des malades.
La maladie est ancienne en République du Congo : les campagnes effectuées entre 1983 et 1984 par les services des Grandes Endémies, puis en 1992-1995 par l'association Technologie médicale et coopération, témoignent de l'infestation massive des chasseurs et cueilleurs.
L'agent pathogène responsable de la maladie est le trypanosome du groupe Brucei, lequel est transmis à l'homme par une piqûre d'insecte en l'occurrence la mouche tsé-tsé (glossine), vivant à proximité des cours d'eau. Cette piqûre est caractérisée cliniquement par l'apparition d'une méningo-encéphalite diffuse, d'évolution spontanée toujours mortelle. Le trypanosome a été découvert par Castellini en 1905.
Des sources médicales indiquent que les traitements des malades se font en fonction du type d'infection et du stade de la maladie. Plusieurs médicaments dont les antiprotozoaires flagellés sont manquants. Au stade précoce, des traitements à base de Pantamidine et de Suramine sodique sont administrés. Aux stades avancés, on administre de Mélarsoprol, mais le traitement s'avère délicat.
Un travail d'information auprès des populations sur les dangers de la maladie, l'intensification des examens de sang et du liquide céphalo-rachidien pour dépister l'espèce et l'étape d'infection pourraient seuls constituer une réelle offensive contre ce fléau.
Fortuné IBARA
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