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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 04/11/2008 | Lire l'article original
La rencontre organisée par les membres du GRS composés de différents cadres du ministère de la Santé, a eu lieu le dimanche 2 novembre 2008 au Restaurant Jaal center dans la commune de la Gombe.
A cette occasion, le coordonnateur du GRS, Dr Jean-claude Kikoo, a réitéré la volonté de ce groupe à accompagner, aider et faciliter au ministre l’accomplissement du chantier Santé tout en souhaitant voir en lui une autre façon d’agir et une autre image du ministère appelé à améliorer la santé de la population. «Ce qui a manqué c’est un architecte ou visionnaire rassembleur capable de donner du tonus au ministère de la Santé», a déclaré Dr Jean-claude Kikoo, en souscrivant à la grande visibilité du ministre pour les grandes œuvres plutôt que les tâches nettement mineures, dont les ouvertures et clôtures d’ateliers. Le ministre Auguste Mopipi doit aussi éviter toute tendance tribalo-ethnique et les affectations contestées. Il est aussi invité à faire un bon choix des membres devant composer son cabinet. Ces derniers doivent être non conflictuels, mais des techniciens et managers.
Le ministre Mopipi est également appelé à choisir quelques priorités majeures dont se souviendra le ministère, notamment la réorganisation du système des soins de santé, d’assurer la disponibilité des médicaments et l’exigence fait à tout agent de l’Etat affecté dans un hôpital public d’y rester durant les heures de travail et non de passer la plupart de son temps dans des centres privés. Le ministre doit aussi promouvoir les mutuelles de santé pour faciliter l’accès aux soins de la population et d’impliquer, dans le processus de reforme, des cadres de différentes catégories professionnelles du secteur.
Dans son mot de remerciement, le ministre Auguste Mopipi a rassuré d’être un membre du gouvernement qui s’occupe plus de la conception, de l’orientation, de la décision et de l’arbitrage. Il pense résoudre les multiples problèmes de santé par le dialogue et la décentralisation avec comme objectif une répartition équitable des ressources et avantages afin que chaque catégorie professionnelle ait la part qui lui convient.
Concernant les affectations contestées, le ministre Auguste Mopipi a promis de se baser sur les critères de compétence et d’intégrité, en faisant de la bonne gouvernance son cheval de bataille.
Par Raymonde Senga Kosi
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