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Sidwaya | Burkina Faso | 26/11/2008 | Lire l'article original
Hélas, certaines personnes les ressentent mais ignorent qu'elles souffrent d'une des maladies les plus mortelles et qui tuent le plus rapidement les malades (environ 10 secondes en cas de mort subite). Ces dernières années, selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires sont en tête des maladies les plus mortelles. Elles frappent environ cent quarante sept millions de personnes avec près de seize millions de décès par an.
Beaucoup de ces patients meurent le plus souvent de crise cardiaque. Près de sept millions de personnes en meurent chaque année. Ces chiffres alarmants font des maladies cardiovasculaires, la première cause de mortalité. Les causes de ces décès brusques sont très souvent l'hypertension artérielle (HTA). Environ 5 millions de personnes à travers le monde sont hypertendues. L'HTA est le plus redoutable parce qu'elle est asymptomatique (le patient ne sait souvent rien de ce qui se passe dans son organisme). L'HTA est due à l'obésité, à l'alcool, au sel, au tabac, à la sédentarité, au stress...
Tout le monde est sujet à ces maladies. Mais le grand nombre de ces maladies se retrouvent dans les basses et moyennes couches sociales. Toute chose qui devrait placer la lutte contre ces maladies au cœur des priorités sanitaires des gouvernements. Mais il n'en est rien. Pour attirer l'attention des autorités politiques sur la dangerosité de ces pathologies par des plaidoyers et sensibiliser le public à la prise régulière des tensions artérielles (T.A), la Fondation du cœur a initié des activités qui s'étendent sur une semaine. Dans le cadre de cette large campagne contre ces maladies, la présidente du bureau exécutif de ladite Fondation, le Pr Lucie Adelaïde Nébié a animé, le vendredi 21 novembre 2008, une conférence publique sur les pathologies cardiovasculaires.
Elle était accompagnée du Dr Georges Ouédraogo, pneumologue à l'hôpital Yalgado. Devant le parterre des invités, des malades, des étudiants et de personnes désirant en savoir plus sur ces maladies, le Pr Nébié a d'abord fait un état des lieux. "Depuis 20 ans, le VIH/Sida occupe le devant de la scène sanitaire mondiale", a indiqué le Pr. Nébié. Elle a aussi relevé que selon une étude menée en 2002, au Burkina Faso, la prévalence était de 23% chez les populations et de 30-50% dans les hôpitaux. Elle a plaidé pour une sensibilisation du public afin que chacun contrôle régulièrement sa tension artérielle.
Les coûts de prise en charge des malades sont exorbitants. Les soins se pratiquent soit en France, soit en Côte d'Ivoire. Les coûts de ces soins s'élèvent à 20 000 000 F CFA par patient. Un budget pour la plupart des cas, alloué par l'Etat. Entre 1957 et 2002, ces cas ont crevé près de 18,4% du budget des évacuations sanitaires.
Toute chose qui réconforte le Pr Nébié sur la nécessité d'agir en amont. Et dans le cas contraire de créer la chirurgie cardiaque au Burkina.
Jacques Théodore BALIMA
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