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Mutations | Cameroun | 01/12/2008 | Lire l'article original
Ces statistiques présentées vendredi, 29 novembre dernier au cours d'une conférence de presse organisée par l'OnuSida, en prélude à la journée mondiale de lutte contre le Sida qui s'est célébrée hier, 1er décembre 2008 ; sont simplement effarantes, pour reprendre l'expression du Dr Jean Bosco Elat, secrétaire permanent du groupe technique central du Cnls. Aussi, au cours de la conférence sus mentionnée, Lucie Zambo, présidente du Réseau des associations des personnes vivants avec le VIH (Recap+) a-t-elle lancé cet appel du cœur : "nous interpellons les ministères en charge des questions des enfants, les organismes internationaux, ainsi que tous les acteurs engagés dans la lutte contre le Sida, afin qu'ils puissent intégrer la prise en compte la prise en compte de l'enfant infecté au VIH dans tous leurs programmes et projets". C e d'autant que, affirme-t-elle, dans une étude récente publiée par des organismes internationaux dont l'Unicef [Organisation des Nations Unies pour l'enfance], "sur 20 enfants qui ont besoin d'un traitement Arv, un seul l'obtient".
Proposition
Même si au cours de la conférence aucune statistique n'a filtré sur le pourcentage des 33.000 décès enregistrés en 2008 au sein de la population des personnes malades du Sida au Cameroun, la situation des enfants infectées est donc préoccupantes, dans la mesure où la contamination de ces derniers peut être évitée, pour que les femmes enceintes daignent se soumettre au dépistage volontaire pendant la grossesse. De ce point de vue, le Dr Jean Bosco Elat fait remarquer que sur les 850.000 femmes enceintes théoriquement attendues dan les centres de dépistages entre janvier et septembre 2008, seulement 139.562 ont été reçus.
"Si les femmes enceintee ne veulent pas se rendre à l'hôpital pour se
faire dépister, que l'hôpital aille vers eux comme on le voit avec le programme
élargi de vaccination qui va vers les ménages pour vacciner les enfants",
suggère El Hadj Banoufé, un dignitaire musulman.
Mais cette proposition a été aussitôt balayée, puisque la spécificité du test
du VIH, affirment les médecins, n'a rien de commun avec une simple opération
de vaccination pouvant se faire dans des domiciles. Mais au-delà de la réticence
des femmes enceinte à converger vers les hôpitaux pour se faire dépister, ce
sont les failles du système de santé du Cameroun qui ont été mis à l'index au
cours de la conférence de vendredi dernier à Yaoundé. En effet, il n'est pas
évident pour les femmes enceintes vivant dans certaines localités du pays, d'avoir
accès à un test du fait de l'inexistence même de structure sanitaire appropriée.
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