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VIH-Sida : Péril sur les enfants infectés au Cameroun : une conférence organisée vendredi par l'OnuSida révèle le peu de place à eux accordée dans la stratégie de lutte

Mutations | Cameroun | 01/12/2008 | Lire l'article original

Brice R. Mbodiam Entre janvier et septembre 2008, 21,4% d'enfants sont nés séropositifs, contre 19,3% au cours du premier semestre 2007. Soit une progression de 2%. Ils ont été mis au monde par une partie des 9392 femmes enceintes déclarées séropositives au VIH sur la même période, sur les 139. 562 femmes enceintes qui ont été dépistées sur l'ensemble du territoire camerounais. A côté de cette statistique, le Comité national de lutte contre le Sida (Cnls) indique, par ailleurs, que seulement 26% des 8232 enfants (sur 548.000 personnes au total) vivants avec le VIH au Cameroun ont accès aux antirétroviraux (Arv), tandis que pour les adultes infectés, le taux d'accès aux Arv est de 36,7%.

Ces statistiques présentées vendredi, 29 novembre dernier au cours d'une conférence de presse organisée par l'OnuSida, en prélude à la journée mondiale de lutte contre le Sida qui s'est célébrée hier, 1er décembre 2008 ; sont simplement effarantes, pour reprendre l'expression du Dr Jean Bosco Elat, secrétaire permanent du groupe technique central du Cnls. Aussi, au cours de la conférence sus mentionnée, Lucie Zambo, présidente du Réseau des associations des personnes vivants avec le VIH (Recap+) a-t-elle lancé cet appel du cœur : "nous interpellons les ministères en charge des questions des enfants, les organismes internationaux, ainsi que tous les acteurs engagés dans la lutte contre le Sida, afin qu'ils puissent intégrer la prise en compte la prise en compte de l'enfant infecté au VIH dans tous leurs programmes et projets". C e d'autant que, affirme-t-elle, dans une étude récente publiée par des organismes internationaux dont l'Unicef [Organisation des Nations Unies pour l'enfance], "sur 20 enfants qui ont besoin d'un traitement Arv, un seul l'obtient".

Proposition

Même si au cours de la conférence aucune statistique n'a filtré sur le pourcentage des 33.000 décès enregistrés en 2008 au sein de la population des personnes malades du Sida au Cameroun, la situation des enfants infectées est donc préoccupantes, dans la mesure où la contamination de ces derniers peut être évitée, pour que les femmes enceintes daignent se soumettre au dépistage volontaire pendant la grossesse. De ce point de vue, le Dr Jean Bosco Elat fait remarquer que sur les 850.000 femmes enceintes théoriquement attendues dan les centres de dépistages entre janvier et septembre 2008, seulement 139.562 ont été reçus.

"Si les femmes enceintee ne veulent pas se rendre à l'hôpital pour se faire dépister, que l'hôpital aille vers eux comme on le voit avec le programme élargi de vaccination qui va vers les ménages pour vacciner les enfants", suggère El Hadj Banoufé, un dignitaire musulman.
Mais cette proposition a été aussitôt balayée, puisque la spécificité du test du VIH, affirment les médecins, n'a rien de commun avec une simple opération de vaccination pouvant se faire dans des domiciles. Mais au-delà de la réticence des femmes enceinte à converger vers les hôpitaux pour se faire dépister, ce sont les failles du système de santé du Cameroun qui ont été mis à l'index au cours de la conférence de vendredi dernier à Yaoundé. En effet, il n'est pas évident pour les femmes enceintes vivant dans certaines localités du pays, d'avoir accès à un test du fait de l'inexistence même de structure sanitaire appropriée.

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