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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 04/12/2008 | Lire l'article original
Le ministre a indiqué dans son mot d'ouverture que ce symposium s'inscrit dans le cadre de la formation continue en cancérologie. Il est aussi une occasion inespérée de partager des expériences et des avancées réalisées à travers toutes les parties du monde, afin de dégager une synergie qui conduira à une lutte plus efficace contre le cancer.
«Les thèmes sélectionnés seront sans doute fructueux, constructifs, porteurs de richesse, mais s'inscrivant avant tout dans le cadre d'un partage d'expériences et de connaissances» a-t-il conclu.
Les deux thèmes abordés au cours de cette session, portant sur «les nouveau-nés de mères porteuses de condylomes : deux observations au CHU de Brazzaville» et sur «l'évaluation de l'association irinotécan-cisplastine dans la chimiothérapie des cancers du col utérin inopérables», ont été développés respectivement par les docteurs Miakayizila du Congo Brazzaville et Adoubi de Côte d'Ivoire.
Développant son exposé, le docteur Miakayizila a défini le concept de condylomes. Ce sont des infections sexuellement transmissibles pouvant évoluer dans certains cas vers un néoplasie intra-épithélial cervical. Chez la femme enceinte la contamination du nouveau-né est établie, mais rare. Les manifestations cliniques sont habituellement tardives, représentées par la papilomatose laryngée juvénile.
Le docteur Miakayizila a par ailleurs conclu qu'en vue d'un diagnostic précoce de cette infection susceptible de cancérisation, un vaccin recombinant quadrivalent anti-papillomavirus connu depuis 2007, baissera probablement l'incidence de l'infection.
Intervenant également au cours de ce symposium, le professeur Charles Gombé Mbalawa, chef du service de cancérologie du CHU de Brazzaville, a quant à lui retracé l'histoire du symposium, dont le premier s'était tenu en décembre 1992 à Brazzaville.
Rappelons que le Congo a acquis pour la première fois des appareils de radiothérapie en 1978, ce qui a permis au pays d'ouvrir son premier service de cancérologie au CHU de Brazzaville et son deuxième à Pointe-Noire en 2007.
La tranche d'âge la plus touchée par le cancer à Brazzaville est celle de 35 à 55ans, dont 48 % sont des hommes et 52 % des femmes, les enfants de zéro à quatorze ans représentant 6 % des cas.
Lydie Gisèle Oko
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