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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 07/12/2008 | Lire l'article original
Cette inauguration s'est déroulée en présence de plusieurs du gouvernement, de l'ambassadeur de France, Nicolas Normand, des délégations marocaine, française et africaine après la clôture des travaux du cinquième Symposium cancérologique par la ministre de la Santé, des affaires sociales et de la famille, Emilienne Raoul.
Après la visite des salles par le Premier ministre et les délégations conduites par le chef du service de cancérologie, le Pr. Gombé Mbalawa, le président du comité d'organisation scientifique, le Pr. Claude Maylin, a remis la clé symbolique du service au directeur général du CHU, Ignace Ngakala, qui a lui-même remis cette clé au chef de service de cancérologie. Claude Maylin a indiqué que trois pays le Maroc, la France et le Congo, sont impliqués dans cette action. Il a rappelé que cette journée était consacrée au premier traitement et que ce qui reste à faire est la formation du personnel avec l'équipe du Mali, du Maroc et de la France.
Le directeur général du CHU a remercié le Cira en précisant au Premier ministre que la présidente du comité, Maria Maylin, travaille avec le CHU à travers le projet de réhabilitation du service de cancérologie. Elle a équipé, a-t-il dit, le service avec un peu plus de mille médicaments anticancéreux, qui sont des médicaments très coûteux. Le traitement coûte quatre cent mille francs CFA par mois. Et comme il faut six mois de traitement, il faut une provision de deux millions quatre cent milles francs CFA par malade.
Ignace Ngakala a rappelé quant à lui : «Dans le cadre de l'enveloppe acquise du gouvernement, d'un montant d'un milliard six cent cinquante millions de FD CFA, nous avons pu acquérir la bombe au cobalt à laquelle tient énormément ce service. Il nous manque le personnel qualifié pour administrer le traitement. Nous ne disposions en effet que d'un seul biophysicien qui est admis à la retraite et actuellement utilisé à Kinshasha. Nous bénéficions de trois techniciens de Rabat dans le cadre des accords signés entre le CHU de Brazzaville et celui de Rabat pour lequel Maria Maylin nous a donné un sérieux coup de pouce.»
Avant cette inauguration, le cinquième Symposium de cancérologie, qui avait débuté le 4 décembre à l'amphithéâtre de l'université Marien Ngouabi, a été clôturé ce même 5 décembre par la ministre de la Santé, des affaires sociales et de la famille, Emilienne Raoul.
Après une brève présentation du symposium par le Pr. Gombé Mbalawa, le président du Comité d'organisation scientifique, le Pr. Claude Maylin a rappelé les différentes communications qui ont marqué cette rencontre. Parmi les communications développées figuraient le traitement du rétinoblastome au CHU de Brazzaville, les complications cardiaques des maladies malignes et leurs traitements, le profil des cancers reçus à l'hôpital général de Yaoundé, le traitement actuel du cancer de l'œsophage.
Le Professeur Arthur Ngolet a, pour sa part, dressé le portrait du Pr. Bernard Galiba qui a servi la nation dans de multiples fonctions. Né vers 1927, il était cadre supérieur de l'Afrique équatoriale Française (AEF), médecin, docteur en médecine et ministre de la Santé, ministre des Affaires sociales, de l'Urbanisation et de l'Education nationale.
Bernard Galiba fut successivement médecin à Brazzaville, au Tchad et dans autres pays d'Afrique de 1953 à 1963. Nommé à des postes d'assistant sanitaire, directeur général de la santé publique, il s'était inscrit au cycle de spécialisation en anatomie pathologique à Bordeaux, en France, en 1965 jusqu'en 1971 grâce à une bourse octroyée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il publia deux articles originaux sur les hémopathies malignes et les maladies du col utérin, ce qui lui valut le titre de maître de conférence agrégé des universités et des hôpitaux de France le 1er décembre 1969.
Ses études de médecine achevées il s'inscrivit à la Faculté de droit et des sciences économiques où il obtint un certificat d'étude juridique général une licence en droit publique et sciences économiques. Admis au poste de directeur de l'institut Louis Pasteur, devenu Laboratoire de santé publique, Bernard Galiba mit en place des activités d'anatomie pathologie en tant que chef de service qui fonctionnait pour l'AEF. Il occupa alors plusieurs fonctions dans l'enseignement de la médecine.
Au terme de l'hommage qui lui était rendu vendredi à Brazzaville un présent a été remis à son représentant qui n'était autre que son fils. Clôturant les travaux du symposium, la ministre de la Santé a demandé à ce dernier de lui donner une photo de l'ancien ministre.
Emilienne Raoul a souligné que deux sessions ont été oubliées lors des ces rencontres. La session infirmière, qui démontre l'indispensable travail en équipe, et l'accompagnement du malade en fin de vie afin que chacun sache que quand il n' y a plus rien à faire sur le plan médical il y a toujours à faire pour le confort du patient. Elle a aussi suggéré que lors de la sixième édition du symposium, en 2012, on insiste plus sur la prévention du cancer.
Lydie Gisèle Oko
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