Challenge

«La conférence favorise la communication et l’information sur les médecines en milieu tropical et surtout à Madagascar. Les résultats de ces recherches contribueront à l’amélioration des conditions sanitaires à Mahajanga», a expliqué la doyenne de l’université de Mahajanga, Lucienne Rafaralalao.
Les grandes figures dans la discipline « pathologie en milieu tropical » ont été présentes, à l’instar du docteur Benjamin Rakotoarimbininana, résidant en France, et désigné président du symposium.
Dix spécialistes dont deux Français participent au symposium. Au total, une cinquantaine de médecins venus des quatre coins de l’Ile ont également pris part à la rencontre.

Pour tout le monde c’était un événement mémorable dans les annales de la Faculté de médecine, et qualifié de challenge scientifique d’envergure pour l’établissement, selon les mots du président du symposium.
Les infections constituent un véritable fardeau pour ceux qui en souffrent dans les pays tropicaux. Les changements climatiques apparaissent comme une des causes des infections.

Divers thèmes ont été débattus et exposés durant ces deux jours. Pelvipéritonites du post-abortum, l’infection matera-fœtales, le paludisme grave de l’enfant, l’incidence des infections urinaires entre autres sujets, y ont été traités.
En gynécologie, une consultation gratuite et une analyse sur la syphilis chez les jeunes filles ont été aussi au programme des deux journées. Le prélèvement et l’analyse se sont tenus au laboratoire du Centre-mère enfant du CHU d’Androva.

Vero Andrianarisoa

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