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Le quotidien | Sénégal | 12/12/2008 | Lire l'article original
A travers différents unités d’enseignements, ces médecins chefs de poste sont désormais en mesure de décrire l’épidémiologie, de mieux prendre en charge les cas de paludisme ou encore de bien les planifier et les gérer de façon efficace.
Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’Organisation mondiale pour la santé (Oms) et l’Institut de santé et développement de la Faculté de médecine et d’Ondonto-stomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ambitionne ainsi de réduire de moitié les cas de paludisme à l’horizon 2010 suivant les objectifs de Roll Back Malaria.
Anta Tall Dia demandera aux 22 récipiendaires d’utiliser les connaissances
de manière optimale pour venir à bout de cette épidémie. La directrice de l’Ised
estime encore que ces ressources humaines compétentes sont bien capables de
traduire en actes concrets les politiques gouvernementales.
De l’avis du Dr Papa Moussa Thior, coordonnateur national du Programme national
de lutte contre le Paludisme (Pnlp), le Sénégal est déjà sur le chemin des Omd
6 pour avoir concrétisé l’ensemble des interventions à efficacité prouvée, notamment
la prise en charge des cas avec les Act, le Traitement préventif intermittent
(Tpi) et les moustiquaires imprégnées.
Pour Cheikh Issa Sall, la session de formation, qui s’est achevée samedi dernier, sera inscrite en lettres d’or dans les annales de la lutte contre le paludisme au Sénégal. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention a invité les récipiendaires à faire un bon usage de leurs nouvelles connaissances. Ce qu’ont promis les médecins chefs de poste.
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