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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 11/12/2008 | Lire l'article original
A cette rencontre, c’est le maire de Mafféré et président de l’Alliance des Maires contre le Sida, M. Gilbert Manouan, qui le premier s’est offusqué de ce que la Côte d’Ivoire ait été marginalisée. «Même la distinction du Pr. Kadio Auguste a été annoncée comme s’il n’avait pas de pays et qu’il venait de la planète mars. J’ai été fortement perturbé par le fait que notre pays ait été ignoré. Il nous faut agir ensemble. Il y a trop de coups bas entre nous. Il faut que les Ivoiriens s’entendent un tout petit peu», a asséné amer l’orateur. Il a été rejoint par le Pr. Coulibaly Gaoussou, conseiller technique du ministre de la lutte contre le Sida qui estime que la Côte d’Ivoire se vend mal à l’international. « Madame, je vous ait dit, je ne peux plus m’asseoir à une réunion internationale pour voir la Côte d’Ivoire se faire vilipender alors que personne, modestement, n’a notre niveau. Malheureusement, on ne s’aime pas.
On se vend mal et on ne se fait pas épauler. On ne peut pas faire asseoir le Pr. Bissangnéné qui est le pape en matière de traitement du Sida avec les antirétroviraux sous le couvert du Pr. Kadio Auguste, et faire parler quelqu’un d’autre en session plénière sur les antirétroviraux qui n’a que 100 malades dans son circuit alors que nous, nous avons plus de 3000 malades. Il n’y a aucune logique. Mais ça dépend de nous-mêmes», a dénoncé le conseiller technique. Pour que la Côte d’Ivoire soit mieux traitée, il a proposé qu’une plateforme de concertation soit mise en place, et qui va intégrer les Ivoiriens qui sont dans les institutions internationales. Pour lui, «nos propres frères qui sont dans les institutions, ne nous facilitent pas la tâche», accuse M. Coulibaly. En effet, dans la salle, plusieurs personnes ont tenu rigueur au manque de solidarité des Ivoiriens qui sont dans ces institutions. «Ils se comportent comme s’il n’était plus des Ivoiriens», accuse un participant. Un autre a loué l’exemple des sénégalais qui lorsqu’ils sont dans les institutions aident systématiquement leur pays.
«J’ai fait une formation ici à Dakar et un sénégalais, qui est membre d’une des institutions m’a expliqué que lorsqu’un sénégalais est positionné à l’international, il fait tout pour qu’un autre y entre lorsqu’il y a une place à prendre. Il m’a dit que même si ce dernier ne sait pas, c’est à eux de faire en sorte qu’il puisse savoir et occuper le poste. Il m’a dit qu’il n’appartient pas à un sénégalais de montrer les faiblesses d’un autre sénégalais à l’international. C’est ce qui nous manque en Côte d’Ivoire. Et il nous faut changer cela», a témoigné un participant. La rencontre a été possible grâce Alliance Côte d’Ivoire du Dr Dougrou Sosthème.
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