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Destination Santé | France | 21/01/2009 | Lire l'article original
Mis au point par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), ce vaccin a été évalué en situation, en Tanzanie et au Kenya. Le premier travail a porté sur 340 petits Tanzaniens de moins d’un an, suivis pendant 6 mois. Outre les bons résultats que nous venons d’évoquer, il a également démontré que le nouveau candidat-vaccin ne compromet pas l’efficacité des autres vaccins de l’enfance. Ce point paraît acquis, à condition que tous les vaccins soient administrés en même temps.
La seconde étude - 894 enfants kenyans et tanzaniens de moins de 17 mois - visait à évaluer l’efficacité et la sécurité du vaccin en association avec le nouvel adjuvant ASO1. Verdict : les épisodes de paludisme ont diminué de 53% sur une période de 8 mois. Un résultat supérieur à celui observé dans une étude menée au Mozambique avec un autre adjuvant (ASO2) et qui faisait ressortir une baisse de seulement 35% sur 18 mois.
Le directeur de la Malaria vaccine intiative Christian Loucq, ne cache pas son enthousiasme. « La mise au point d’un vaccin contre la paludisme n’a jamais été aussi proche », souligne t-il. Pour cette organisation financée par la Fondation Bill and Melinda Gates, la prochaine étape sera une étude de phase III, menée dans 7 pays africains. Et cela dès 2009. Cet essai devrait être le dernier avant la demande d’autorisation de mise sur le marché.
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