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Revue de presse de Santé tropicale

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Biodiversité et pharmacopée traditionnelle : les femmes scientifiques du Faso marquent leur intérêt pour la phytothérapie

Sidwaya | Burkina Faso | 21/01/2009 | Lire l'article original

Une conférence publique sur la biodiversité et la pharmacopée traditionnelle s'est tenue, le jeudi 15 janvier 2009, au Centre de Documentation Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. Une conférence publique sur la biodiversité et la pharmacopée traditionnelle s'est tenue, le jeudi 15 janvier 2009, au Centre de Documentation Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. Les femmes scientifiques du Faso (FESCIFA), en partenariat avec le Centre national de semences forestières (CNSF) et le Centre d'étude pour le développement africain (CEDA), ont animé une conférence publique, le 15 janvier 2009, à Ouagadougou.

Le thème de la biodiversité et celui de la pharmacopée traditionnelle ont respectivement été développés par le Dr Oblé Neya, chef de la division recherche appliquée au CNSF et le Dr Monique Brigitte Ouattara, Enseignant-chercheur à l'Université de Ouagadougou. Qu'est-ce que la biodiversité ? Pourquoi la disparition de certaines espèces végétales ? Quel intérêt a-t-on à conserver les espèces végétales ? Comment conserver et utiliser les plants ? Autant de questions qui ont trouvé satisfaction dans les exposés des deux conférenciers.

La biodiversité, selon la définition de Dr Oblé Neya, renferme l'ensemble des variétés de plantes et d'animaux (sauvages ou domestiques). Plusieurs facteurs constituent des menaces et des pressions pour la biodiversité. Il s'agit entre autres de l'utilisation des graines ou fleurs de certaines espèces végétales à des fins alimentaires, l'écorchage ou l'usage des racines d'autres plantes dans la pharmacopée traditionnelle. Le changement climatique est aussi l'une des agressions à la biodiversité.

A entendre M. Neya, la diversité biologique joue un rôle primordial dans l'équilibre de l'écosystème. Certaines espèces végétales ont également des vertus thérapeutiques d'où la nécessité de les conserver. C'est pourquoi le CNSF, a ajouté M. Neya, a instauré des mécanismes de régénération de certaines espèces végétales en voie de disparition. Des opérations de reforestation sont aussi à l'œuvre. Dans ce sens, des semences forestières sont approvisionnées pour plus de 150 espèces par an. La question de l'amélioration génétique a aussi été à l'ordre du jour dans cette conférence. En exemple, le greffage du karité permet le raccourcissement de son cycle de reproduction d'une part et l'augmentation de sa production en qualité et en quantité d'autre part, selon le Dr Oblé Neya. A la question de savoir si le greffage et les OGM ne constituent pas une érosion génétique pour l'espèce végétale, l'avis de M. Neya est tout autre., se convainc-t-il.

Pour sa part, Mme Ouattara, intervenant sur le thème de la pharmacopée a fait remarquer qu'environ 70 à 80% de la population fait recours à la fois à la médecine moderne et la pharmacopée traditionnelle pour diverses raisons. Il s'agit entre autres de raisons socio-économique, démographique et socioculturelle. Aussi, la limite de la médecine moderne pour certaines maladies en constitue un facteur de recours à la pharmacopée. Aussi, vu le regain d'intérêt universel pour les substances naturelles de certaines plantes à usage médicinal, comestible et alimentaire, Mme Ouattara a plaidé pour la préservation des espèces menacées de disparition. Elle souhaite également le développement de la recherche sur les plantes médicinales à travers la collaboration entre pharmaciens, médecins, biologistes, ethnobotanistes, herboristes, tradithérapeutes, sociologues, etc., en vue de la valorisation de la pharmacopée traditionnelle. Par ces exposés, l'intérêt pour la conservation de la biodiversité n'est plus à démontrer. La présence en nombre du genre féminin a été constatée et saluée par les participants.

Edwige ZONGO

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