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Revue de presse de Santé tropicale

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Service neurologie du CHU de FANN : L’épilepsie, deuxième motif de consultations

Le soleil | Sénégal | 22/01/2009 | Lire l'article original

Au service Neurologie de l’hôpital de Fann, l’épilepsie est le deuxième motif de consultations après les maux de tête. Pour faire face à cette pathologie chronique qui gagne de plus en plus de terrain, les spécialistes en Neurologie, qui sont en nombre insuffisant, ont plaidé pour la décentralisation du traitement et de la prise en charge de l’épilepsie. « Actuellement, l’épilepsie constitue le deuxième motif de consultations au service Neurologie de Fann, après les maux de tête. C’est un problème de santé publique ». Ces propos sont du Pr. Mouhamadou Mansour Ndiaye, chef du service Neurologie du Chu de Fann. Il s’exprimait lors de l’Assemblée générale de la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie tenue le week-end dernier à l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (ENDSS).

Cette Assemblée générale a vu l’élection du Pr Amadou Gallo Diop comme président et du Dr Moustapha Ndiaye au poste de Secrétaire général. Le bureau composé de plusieurs membres va continuer le combat qui est de sortir l’épilepsie de l’ombre. Rappelons que l’épilepsie est une maladie qui se manifeste par des crises répétitives. Le chef du service Neurologie de Fann, qui a reconnu que l’épilepsie est une maladie comme le diabète et l’hypertension artérielle et que si le malade est bien traité, il peut mener une vie normale, a déploré la marginalisation dont sont victimes les épileptiques. Et le Pr Mansour Ndiaye d’insister : « un épileptique bien traité et suivi peut se stabiliser et avoir une vie normale ».

L’épilepsie n’est pas une maladie contagieuse comme le pensent beaucoup de personnes, même s’il y a certaines formes qui sont héréditaires, a indiqué notre interlocuteur. « Mais, ces formes ne sont pas fréquentes, car dans nos pays, beaucoup de cas d’épilepsie sont liés aux problèmes de grossesses ou d’un accouchement difficile », a-t-il précisé.

Surveillance

Il a insisté sur l’importance de la surveillance de cette maladie. Pour lui, cette surveillance permet à la personne souffrant de cette pathologie en particulier des enfants d’avoir une vie sociale normale et de pouvoir poursuivre des études comme les autres enfants.

« Au début, les enfants épileptiques ont souvent été renvoyés dans les écoles par les instituteurs. Mais, grâce aux campagnes de sensibilisation et de formation menées dans les régions par la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie, les enfants épileptiques sont de plus en plus acceptés dans les écoles et suivent normalement leur cursus scolaire », a informé le patron du service Neurologie du Chu de Fann.

Le Pr Mansour Ndiaye a plaidé au cours de cette rencontre pour la décentralisation de la prise en charge de l’épilepsie. Selon lui, sa structure accueille souvent des malades qui viennent des régions comme Matam pour un simple renouvellement d’une ordonnance de 1.000 francs Cfa.

Alors que les médecins officiant dans les régions sont capables de faire ce travail parce que l’épilepsie n’est pas une affaire de spécialistes. « Théoriquement, tout le personnel paramédical et médical doit être capable de prendre en charge une personne souffrant de l’épilepsie », a-t-il martelé.

Il a aussi déclaré que le service qu’il dirige est bien outillé et capable d’assurer une bonne prise en charge de l’épilepsie au Sénégal. C’est pour cette raison qu’il a invité les Sénégalais d’arrêter d’aller en Europe pour se faire soigner car avec 700 FCfa par mois, on peut se faire soigner et avoir une vie normale.

Le Pr Fatou Sène Diouf, ex-Secrétaire générale de la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie, a présenté le rapport d’activités de leur mandat. Parmi ces activités, l’on a noté des caravanes de sensibilisation, de formation et de consultations dans les régions, des dons de médicaments, entre autre.

Le nouveau président de la Ligue, le Pr Amadou Gallo Diop, a promis de continuer dans la même lancée. Car, son objectif est d’améliorer le travail mis en place depuis la création de la Ligue.

Eugène KALY

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