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Revue de presse de Santé tropicale

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Prise en charge de la drépanocytose : Les tests de la greffe de moelle concluants

Le soleil | Sénégal | 23/01/2009 | Lire l'article original

Des pistes sont en train d’être explorées par les chercheurs pour guérir de façon définitive la drépanocytose. L’une des méthodes préconisées est la greffe de moelle. L’autre axe de la recherche consiste à remplacer l’organe responsable de la fabrication de l’organe de production de l’hémoglobine anormale qui est au centre de la drépanocytose. Cette méthode quoique coûteuse a eu des résultats satisfaisants après expérimentation sur 300 personnes, même si des chercheurs sénégalais estiment qu’elle n’a pas d’avenir dans des pays sous-développés comme le nôtre.

Les scientifiques n’ont pas encore dit leur dernier mot sur la recherche de méthodes de traitement efficace pour guérir de façon définitive la drépanocytose qui est jusqu’ici une maladie incurable.

« La recherche sur la drépanocytose se mène dans beaucoup de domaines, ce qui nécessite des moyens efficaces pour prévenir et traiter les complications qui se présentent actuellement et qu’on connaît dans la drépanocytose. Et chaque jour, Dieu merci, il y a de nouveaux médicaments découverts qui sont efficaces pour prévenir et traiter certaines situations graves liées à la maladie », fait savoir le professeur Ibrahima Diagne, pédiatre, point focal de la lutte contre la drépanocytose au ministère de la Santé et de la Prévention du Sénégal.

Mais, aujourd’hui, les scientifiques concentrent plus leurs travaux sur la mise en évidence d’un traitement qui doit guérir de façon définitive cette maladie qui touche près de 10% des Sénégalais et affecte 200 millions de personnes dans le monde.

« Mais, le point focal de la recherche se situe dans l’obtention des moyens pour permettre de guérir définitivement la drépanocytose. Sur ce, il y a deux axes. Le premier, c’est ce qu’on appelle la greffe de moelle qui consiste à remplacer l’usine de fabrication des globules rouges. Cette méthode marche parce que nous avons une expérience sur 300 personnes qui l’ont utilisée à travers le monde et qui s’en sont bien sorties, car ceci a donné de bons de résultats », informe le professeur Ibrahima Diagne.

Toutefois, cette méthode n’est pas à la portée de toutes les bourses. Elle coûte cher, avec un risque de rejet non nul. « Elle est extrêmement coûteuse : environ 100 millions de francs Cfa et elle demande que la personne concernée séjourne dans un centre de traitement pendant au moins six mois. Donc, ce n’est pas une voie d’avenir pour des pays comme le Sénégal à cause des moyens financiers qu’elle demande », indique le médecin-pédiatre d’Albert Royer.

Les chercheurs examinent aussi la voie de supplantation de l’organe responsable de la production des hémoglobines anormales qui est au cœur de la survenue de cette affection, renseigne le Pr Diagne. « Aussi, la recherche sur ce qu’on appelle la thérapie hygiénique qui consiste à remplacer le gène qui est responsable de la fabrication de l’hémoglobine anormale est en train de connaître un succès. Elle est en bonne voie parce que, pendant longtemps, on s’était heurté à l’obstacle de ne pas avoir un animal malade parce que la drépanocytose ne concerne pas les animaux et en médecine en général tout ce que l’on fait doit être testé chez les animaux d’abord avant de le tester chez l’homme. Maintenant, il fallait passer par la création d’un modèle animal, on a pu réussir depuis quelques années à faire de sorte qu’on peut rendre des souris drépanocytaires, les traiter et quand les souris guérissent, cela veut dire que la méthode thérapeutique peut marcher chez l’homme », explique le professeur Ibrahima Diagne.

Cette technique est en expérimentation sur les hommes depuis l’année dernière et les chercheurs attendent toujours des résultats. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de l’efficacité de certaines plantes traditionnelles telle que le « fagara ».

Toutefois, il reste à prouver son efficacité sur le plan purement scientifique. « En fait, il y a beaucoup de plantes en médecine traditionnelle qui sont utilisées dans le traitement de la drépanocytose. Pour l’instant, ce sont des plantes que les tradipraticiens donnent aux populations. Mais, on n’a pas encore la preuve de leur efficacité sur le plan scientifique. On a quand même l’espoir qu’elles marchent parce que les tests faits jusque-là montrent que ce sont des plantes importantes », soutient le professeur qui estime qu’il faut encore des années pour apporter la preuve de l’efficacité de ces plantes qui retiennent aussi l’attention des scientifiques ces dernières années.

Les AS ne sont pas malades jusqu’ici

Le médecin a levé l’équivoque sur les conclusions hâtives des médecins qui indiquent que les personnes AS qui souffrent de douleurs musculaires ou qui piquent des crises sont drépanocytaires. Le professeur Ibrahima Diagne est formel en faisant savoir que ces derniers ne sont pas malades. A l’inverse, il conseille aux médecins de pousser le diagnostic pour voir si la personne AS qui souffre de ces douleurs n’est pas atteinte d’une autre maladie.

« Scientifiquement, nous ne pouvons pas démontrer qu’une personne AS est drépanocytaire, parce que nous n’avons aucune explication scientifique. Ce que nous savons pour l’instant, c’est que la personne AS n’est pas considérée comme malade par les scientifiques. Mais maintenant, il y a ceux qui se plaignent, ce qu’il faut, c’est de continuer des recherches pour savoir pourquoi ils se plaignent en sachant que nous n’avons pas pu mettre en évidence quelque chose qui expliquerait que ces patients ont des symptômes. Donc, il ne faut pas qu’ils se considèrent comme malade », défend-il.

L’un des meilleurs moyens de se prémunir de la maladie, c’est d’éviter le mariage d’un couple qui pourrait donner un enfant atteint de la forme la plus grave de la maladie, c’est-à-dire la forme SS.

« La prévention, c’est d’éviter le mariage entre deux personnes qui portent le gène de la drépanocytose. Parce que c’est la seule condition qui crée la situation où on voit naître dans la famille des enfants qui héritent à la fois du père et de la mère et qui présentent la forme grave de la maladie », conseille le professeur avant de dire : « dans un couple, si les deux personnes sont porteuses du trait, il y a une chance qu’à chaque grossesse que l’enfant soit drépanocytaire SS et par conséquent malade à vie. Donc, il faut éviter le mariage entre deux personnes porteuses du gène, ce qui demande le dépistage des deux personnes avant le mariage », suggère le Pr Ibrahima Diagne.

Idrissa SANE et Eugène KALY

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