Il s’agira, selon le Doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomatologie, Doudou Thiam, «de réunir les médecins, les pharmaciens, les chirurgiens, les vétérinaires pour échanger, partager des informations et tirer profit des recherches scientifiques qui sont faites ici et ailleurs, et démocratiser ainsi l’information médicale». Toujours, selon le Doyen Thiam, cette rencontre revêt «un double objectif d’échanges entre scientifiques de notre Faculté, mais également d’ouverture avec nos confrères membres de différentes institutions de formation médicale francophone».
Les universitaires, venus surtout du monde francophone, auront à disserter sur différentes thématiques. Parmi celles-ci, on peut citer, entre autres : «Les pathologies de la grossesse, les troubles psychiatriques et grossesse, diabète et grossesse, cancer et grossesse, etc.» Cependant, pour les universitaires, l’organisation de ces journées constitue un bon prétexte pour «briser la glace» qui les sépare des journalistes. C’est pourquoi, disent-ils, deux grandes innovations majeures ont été apportées et à travers lesquelles, selon le chargé de communication, Hassan Touré, il sera possible de «nouer des relations durables avec la presse».

Cette stratégie de communication proactive, à en croire le doyen Doudou Thiam, «au-delà des aspects d’information, permet de nouer un partenariat avec la presse pour véhiculer les informations médicales, afin que les populations puissent en tirer profit». La seconde innovation est dans l’utilisation massive des Technologies de l’information et de la communication (Tic).
Ainsi, un site Internet a été confectionné : www.jmedicales.sn.
Il permettra de faciliter les démarches relatives à l’inscription, aux renseignements sur les thématiques des conférences. De même, toutes les communications des conférenciers, seront faites à travers ce canal.
Les résultats finaux de cette rencontre seront mis à la disposition des populations afin de les renseigner sur la Santé de la reproduction, car pour le Doyen Doudou Thiam, «elles sont les seules bénéficiaires».

Yathé N.NDOYE

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