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Mutations | Cameroun | 28/01/2009 | Lire l'article original
C'est d'abord à titre préventif. Cette technologie médicale permet d'éviter aux parents le doute de ne pas pouvoir faire des enfants normaux, d'éviter aux parents de subir toute une vie des difficultés financières, morales et d'être régulièrement déstabilisés parce qu'ils ont un enfant trisomique ou drépanocytaire. Ce n'était pas facile quand nous avons commencé cette expérience à Douala en octobre 2006, mais aujourd'hui nous sommes contents des résultats obtenus même si par rapport à la taille de la population sont encore insuffisants.
Quels risques fait courir la pratique une amniocentèse ?
La réalisation de l'amniocentèse, même conduite dans des conditions de compétence et sécurité maximales, comporte un risque de fausse couche de 0,5 à 1%. Ce risque de fausse couche est maximum dans les 8 à 10 jours suivant l'amniocentèse. C'est pour cela qu'il faut éviter de faire de gros travaux et il est recommandé de se reposer. La fausse couche suite à l'amniocentèse peut se manifester par des douleurs, des saignements ou un écoulement de liquide. La survenue de l'un de ces signes doit amener la patiente à consulter rapidement un médecin. Il faut également noter que certains risques peuvent être favorisés par l'état de la patiente, ses antécédents médicaux ou des traitements pris avant l'opération. C'est pour cela qu'il est impératif d'informer le médecin traitant des antécédents personnels et familiaux de santé et des traitements médicaux en cours. Heureusement depuis que nous avons mis en place le Diagnostic anténatal à Douala, nous n'avons pas encore eu une seule fausse couche.
Propos recueillis par M.O
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