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Cameroon tribune | Cameroun | 06/02/2009 | Lire l'article original
Le gouverneur, représenté par le secrétaire général de la région du Littoral, a tenu une réunion en décembre dernier. Il a réuni le procureur général, les forces de l’ordre, les représentants de chaque Ordre des professions de médecine et autres. L’objet de cette réunion était de trouver un moyen afin d’assainir l’exercice illégal des professions de la santé dans le Littoral. On a constaté que toutes ces professions de la santé qui sont la médecine, la profession de chirurgien dentiste, de pharmacie et les différents syndicats et associations liées luttent chacune de son côté, sans réelle efficacité. Nous avons décidé d’unir nos forces afin de réguler le milieu. Ainsi, nous allons lutter contre les centres de santé, les cliniques privées, les pharmacies, les cabinets de chirurgie dentiste illégaux.
Quelles sont les mesures que vous comptez prendre?
Nous avons réuni récemment une équipe pour le plan de travail. Ce qui va se passer, c’est que nous allons informer tout le monde. C'est-à-dire, les promoteurs de cliniques privées, de chirurgie dentiste, de centres de santé et autres pharmacies illicites. Une campagne d’information et de sensibilisation va être bientôt lancée. Les professions de santé sont bien réglementées au Cameroun, mais nous allons rééduquer tout le monde et se donner un temps pour les accompagner à se régulariser. La répression va commencer au mois d’avril. Les promoteurs qui ne se seront pas conformés à la réglementation en vigueur vont voir leur formation sanitaire fermée. La répression ne va pas s’arrêter là : ils seront traduits en justice. Pour plus d’efficacité, nous allons décentraliser cette lutte. Chaque chef de district de santé de chaque arrondissement va recenser tous les centres de son unité.
Justement, quelle est la situation des formations sanitaires dans la région du Littoral ?
Beaucoup de gens ont ouvert des centres de santé et des cliniques privées dans le Littoral, et surtout à Douala, sans autorisation. Toutes ces formations sont pratiquement en situation irrégulière. Près de 60% des centres de santé de la région du Littoral sont clandestins et dans la ville de Douala, près de 80% de formations sanitaires exerçant sans autorisation. Celles qui sont en situation régulière ne vont pas y échapper. Tous les deux ans, nous allons réévaluer leur statut.
Quelles sont les conditions d’ouverture et de création d’une formation sanitaire ?
Pour créer et ouvrir un centre de santé, il faut que le promoteur se rapproche du ministère de la Santé publique pour obtenir une autorisation. Mais, c’est l’Ordre de chacune de ces professions de santé qui délivre l’autorisation d’exercer. Si un promoteur possède un centre de santé ou une clinique dans une ville, cela ne lui donne pas le droit d’en créer d’autre ailleurs sans une nouvelle autorisation.
Propos recueillis par J.M
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