Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 05/02/2009 | Lire l'article original
Un vaccin qui a la particularité de traquer cinq maladies : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B et les infections à Haemophilus Influenzae type b, par rapport à l’ancien (DTC-Hep B), qui ne se limitait qu’aux quatre premières. Une vraie prouesse pour les chercheurs qui réussissent ainsi à prévenir les enfants contre les méningites, entre autres.
C’était donc une belle cérémonie. Le lancement officiel de l’introduction du vaccin pentavalent dans le Programme élargi de vaccination (PEV) a été présidé par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. En présence du préfet du département de la Lékié et de nombreuses élites du coin. L’allocution du Minsanté était semblable à une causerie éducative. Et l’enseignant du jour n’a pas manqué de souligner que le nouveau vaccin s’administre depuis le 1er février dernier dans toutes les formations sanitaires du pays, autorisées à vacciner les enfants âgés de 0 à 11 mois, cibles du PEV. Toujours selon le ministre, le nouveau vaccin pentavalent est administré selon le calendrier de vaccination habituel, c’est-à-dire à six semaines, à dix semaines et à 14 semaines après la naissance.
Bon à savoir. L’Haemophilus Influenzae type b est une cause majeure de la moitié des méningites survenant chez l’enfant de moins de cinq ans, avec un taux de mortalité de 20 à 60% chez les patients hospitalisés mais aussi les otites et les pneumonies. Selon les spécialistes, ceux qui parviennent à survivre, 15 à 35%, subissent des séquelles irréversibles comme la cécité, la paralysie, le retard mental, la perte d’audition, les difficultés d’apprentissage. « Pour assurer le succès de cette importante opération, j’en appelle à la mobilisation générale de tous, en l’occurrence les parents, afin qu’ils présentent tous leurs enfants âgés de 0 à 11 mois aux postes de vaccination », a ajouté le Minsanté. C’est pour cette raison que le Gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, a décidé d’introduire ce vaccin dans le PEV. Avant de clore la cérémonie, une visite a été faite ainsi que des dons remis dans les différents centres de santé de la localité. La balle est donc désormais dans le camp des mamans.
Marthe BASSOMO BIKOE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux