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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 13/02/2009 | Lire l'article original
C’est la triste réalité que vivent de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire, où le taux de la mortalité maternelle est estimé à 810 décès pour 100.000 naissances vivantes. En vue de réduire ce taux de mortalité des plus alarmants, plusieurs efforts ont été faits, notamment le renforcement des capacités techniques du personnel de santé et des membres des Ong pour la fourniture des soins maternels et néonatals de qualité. Malgré les résultats obtenus, Mme Maartit Hirvonen estime que beaucoup reste à faire. Et cela, d’autant plus que selon le rapport 2009 de l’Unicef, l’Afrique de l’ouest et du centre, ont les pires indicateurs au monde en matière de santé maternelle et néonatale. Chaque jour, 460 femmes meurent des suites de grossesses ou de complications liées à l’accouchement sur 1500 dans le monde. L’Unicef révèle par ailleurs, qu’en 2005, 536.000 femmes sont mortes des mêmes causes. Plus de 99% de ces décès se sont produits dans les pays en développement.
Pour chaque femme qui décède, il y en a vingt autres qui souffrent de maladies liées à la grossesse ou d’autres séquelles graves. Chaque année, quelque 10 millions de femmes souffrent de problèmes de ce genre. L’objectif 5 du millénaire pour le développement vise à réduire de 75% le taux de mortalité maternelle d’ici à 2015. Il faudra selon l’Unicef, une réduction de 70 % de 2005 à 2015 pour atteindre ce résultat.
L’organisation révèle par ailleurs que les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont une cause importante de mortalité des filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde. Chaque année 70.000 décès leur sont imputables.
A propos de la mortalité néonatale, quelque 86% des décès dans le monde résultent directement des causes suivantes : les infections graves : septicémie, pneumonie, tétanos et diarrhée ; l’asphyxie et la prématurité. Cependant, les infections graves compteraient, selon le rapport de l’Unicef, pour 36% de tous les décès de nouveaux-nés. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio Rémi, était représenté par son directeur de cabinet adjoint, Blédi Félix.
Marie-Adèle Djidjé
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