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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 19/02/2009 | Lire l'article original
Et ce, en présence du représentant de l’OMS, du responsable de l’INRB et d’autres partenaires qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour vaincre cette épidémie. Mwami Mopipi a fait savoir que la maladie a occasionné 32 cas et 15 décès, soit une létalité de 46%. Il a affirmé qu’actuellement l’épidémie est contrôlée. « Le dernier cas confirmé est décédé le 1er janvier 2009. Les dispositions de surveillance renforcées mises en place pendant une période de 42 jours - qui correspond à deux fois le temps d’incubation de la maladie, conformément aux recommandations de l’OMS - ont pris fin à la date du 12 février sans qu’un autre cas nouveau ne soit enregistré », a-t-il souligné pour justifier la nouvelle.
Au nom du gouvernement, le ministre Mwami Mopipi a remercié de vive voix les équipes nationales et internationales, ainsi que tous les partenaires qui ont participé à la gestion de cette épidémie.
La fin de l’épidémie est aujourd’hui un motif de joie, mais des dispositions doivent être prises pour éviter une autre résurgence de la maladie dans l’avenir. « Nous travaillons suffisamment dans l’avenir au renforcement de notre système de santé et de surveillance épidémiologique, pour prévenir la récurrence de ces épidémies dans la contrée et le reste du pays », a-t-il rassuré.
A ce sujet, le ministre a insisté sur le respect des mesures d’hygiène qui doivent être de mise dans les territoires touchés par la maladie et ailleurs à travers le pays.
Parmi ces mesures, il a noté le lavage des mains, la consommation d’une eau potable, et la non consommation des gibiers dont on ne connaît pas les conditions dans lesquelles ils sont morts. Pour que la sensibilisation au respect des mesures d’hygiène atteigne un grand nombre de la population, il a souligné qu’il faut que les acteurs de terrains soient dotés des moyens nécessaires pour y parvenir.
Les partenaires sont ainsi interpellés pour accompagner le pays dans cette démarche.
Par Raymonde Senga Kosi
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