Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Dr Etoundi Mballa : « Il faut un réseau d’urgences à travers le pays » ; Dr Etoundi Mballa, chef du service des urgences de l’Hôpital central de Yaoundé.

Cameroon tribune | Cameroun | 28/04/2009 | Lire l'article original

Quelles sont les difficultés du service aujourd’hui ?

Il faut des infrastructures appropriées, où les gens puissent se retrouver. Mais surtout, il faut mettre en place un fonctionnement qui va avec. Le fonctionnement c’est d’abord les personnes. Il faut des hommes et des femmes disponibles, formés de façon pratique pour prendre en charge les urgences. Et quand on a parlé du personnel, les conditions de travail de ce personnel doivent être bonnes, avec un salaire décent, avec un profil de carrière bien défini. Or, 60% du personnel des urgences se trouvent dans des conditions de travail précaires. Ce sont des vacataires, donc des gens qui gagnent à peine 40 000 F par mois. Pourtant, on demande à ce personnel d’être disponible, motivé, gentil, accueillant 24h/24.

Est-ce ce qui explique les lacunes des urgences, notamment au niveau de l’accueil où les malades se plaignent très souvent ?

Comme je dis souvent, en matière de santé, les revendications des usagers sont légitimes. Nous avons à prendre en charge ce que l’homme à de plus cher : sa vie. Et quand il sent qu’elle est menacée, il faut qu’il y ait une réponse. Nous aussi devons être exigeants. Pour cela, il faudrait qu’on mette les moyens pour le faire. C'est-à-dire construire comme il faut, mettre des gens qu’il faut pour cela. Quand nous avons des gens qui ne sont pas bien formés, qui ne sont pas bien payés, on peut comprendre sans l’excuser qu’il y en a qui s’égarent de temps en temps et qu’il y ait de mauvais comportement d’accueil ou de la corruption. C’est combattu par l’hôpital mais si on ne regarde pas les conditions de travail de ce personnel, il est difficile de leur demander de faire plus. Après, il faut résoudre celui de financement. Quand quelqu’un arrive aux urgences qui paye ? Au Cameroun, tout le monde sait que c’est le patient qui doit prendre en charge les frais de ses soins. Or, il faut trouver un système où lorsque quelqu’un arrive à l’hôpital, il faut d’abord le prendre en charge. Tant qu’on n’a pas de réponse à ce problème on aura toujours des plaintes.

Comment voyez-vous les dix prochaines années ?

A mon sens, je pense qu’il faudrait qu’il y ait un grand réseau des urgences à travers le pays, à partir des centres-pilotes à Yaoundé et Douala. Les hôpitaux devraient pouvoir communiquer de telle façon qu’on ait un pool de services qui fonctionnent de la même façon, grâce aux NTIC. Sur le plan de l’organisation, c’est ce qu’on devrait faire. Après il faudrait que la société trouve une formule pour que les soins aux urgences soient payés par quelqu’un qui n’est pas le patient, au moins pour les premiers soins. Je pense que c’est aussi une réflexion qui est en cours entre les ministères de la Santé publique et de la Sécurité sociale.

Propos recueillis par S.L.

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !