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Cameroon tribune | Cameroun | 07/05/2009 | Lire l'article original
En fait, l’OMS estime qu’environ deux milliards de personnes souffrent des carences en nutriments à travers le monde, à cause de l’insuffisance des apports alimentaires en vitamines et minéraux. En Afrique, on estime que 46% de la population est anémiée. Et au Cameroun, une enquête nationale sur la carence en vitamine A et l’anémie, conduite en l’an 2000 a démontré que dans toutes les régions et zones écologiques du pays, la carence en vitamine A affecte presque un million d’enfants de moins de cinq ans. Les femmes enceintes font également partie des premières victimes de la malnutrition. « D’où l’augmentation des taux de mortalité infanto-juvénile de 12,6 en 1991 à 14% en 2004 », selon le Minsanté.
C’est donc face à tous ces constats que le gouvernement a récemment pris un ensemble de mesures dans le domaine de l’alimentation et de la nutrition. Il s’agit, entre autres, de l’inclusion d’un sous-programme « Alimentation et nutrition » dans la stratégie sectorielle de santé en cours de révision et de la mise sur pied d’un programme de fortification alimentaire au Cameroun. Mardi dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé, au cours d’une cérémonie présidée par le Minsanté, il a donc été question du lancement officiel du programme de fortification alimentaire en vitamines et minéraux, et de l’installation des membres du comité technique national et de coordination dudit programme.
L’approche utilisée pour lutter contre la carence en vitamine A et l’anémie au Cameroun était jadis axée sur la supplementation en capsules ou en tablettes, la promotion de la diversification alimentaire et l’éducation nutritionnelle. Selon le Minsanté, « la fortification alimentaire qui apparaît aujourd’hui comme une intervention très efficace à coût réduit, est culturellement acceptée par les populations ». Le programme lancé mardi a été mis sur pied avec l’appui financier et technique de l’ONG américaine Helen Keller International. Pour Alex Marco Ndjebayi, coordonnateur de l’ONG au Cameroun, « l’une des stratégies du programme de fortification alimentaire va consister à introduire des micronutriments dans l’alimentation de masse produit industriellement, à l’exemple de l’huile de table, farine, sucre, cubes etc. »
Félicité BAHANE N.
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