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Cameroon tribune | Cameroun | 29/06/2009 | Lire l'article original
On ne peut pas encore avoir de résultats, ni de chiffres précis par rapport à la Semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle. Il est encore très tôt pour se prononcer et mesurer l’impact de ces actions de santé sur les populations. La Sasnim n’a que trois ans d’existence et elle cible seulement, pour le moment, certaines maladies. Mais on peut néanmoins avoir une vue globale de ces actions. Le taux de morbidité et de mortalité infantile a beaucoup diminué compte tenu des séries de vaccination faites aux enfants. Certaines maladies comme la rougeole et la poliomyélite sont en nette regression.
Qu’en est-il exactement de ces deux maladies dans le Littoral ?
La couverture vaccinale de la poliomyélite et de la rougeole a été renforcée que ce soit dans le Littoral ou ailleurs. Nous n’avons plus eu de nouveaux cas depuis que quelques-uns ont été détectés l’année dernière dans le centre de santé de Nylon et aussi à Edéa. Depuis lors, tout semble être stoppé. Dans tous les cas, nous mettons tout en œuvre, tous les moyens qu’il faut pour que ces maladies soient complètement éradiquées. La surveillance est sans relâche. Lorsque nous détectons quelque chose, que l’on soupçonne liée à ces maladies, on commence directement à vacciner les enfants.
Et en ce qui concerne la lutte contre le paludisme ?
La véritable lutte ici s’effectue à travers la prévention, on protège la mère et l’enfant. La distribution et ré-imprégnation de moustiquaires sont les moyens que nous mettons en œuvre pour cela. Pendant la Sasnim, nous distribuons souvent ces moustiquaires qui sont une barrière physique qui permet de tuer le moustique. Le principal objectif dans cette lutte c’est d’éviter que le moustique pique la femme enceinte. L’autre moyen non moins important, c’est le traitement préventif intermittent de la maladie (TPI). Le TPI est un moyen de prévention du paludisme par les médicaments. Il est réservé aux femmes enceintes et lui permet de se protéger elle-même, ainsi que son futur enfant. Le TPI est impérativement administré par un personnel médical, dès le 4e mois de grossesse, ou dès les premiers mouvements de l’enfant dans le ventre de sa mère.
Propos recueillis par J.M.
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