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Revue de presse de Santé tropicale

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Dr Maurice Makek : le lait d’une vache peut donner la tuberculose

Mutations | Cameroun | 30/09/2009 | Lire l'article original

Ce vétérinaire privé installé à Bali à Douala explique le procédé de contamination de cette maladie aux humains. Comment est-il possible qu’un animal transmette la tuberculose à l’homme ?

La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse, commune à l’homme et aux animaux, due au bacille de Koch et touchant principalement les poumons. C’est-à-dire que le bacille tuberculeux infecte aussi bien l’homme que l’animal. Et parmi les animaux qu’il infecte le plus, il y a par exemple les bovins. Cette maladie entraîne les mêmes lésions au niveau des poumons et atteint pratiquement tous les organes internes. Parmi les éléments contaminants, le lait. Une vache qui a la tuberculose élimine le bacille de Koch dans son lait. Donc, si son lait est consommé sans être pasteurisé (chauffé), la tuberculose peut atteindre le consommateur. Mais il n’y a pas que le lait car la tuberculose touchant plusieurs organes bovins, la consommation d’un foie infecté peut aussi entraîner la maladie. Il faut souligner que la plupart des cas de tuberculose sont d’origine animale.

Comment faire pour éviter cette contamination ?

Il faut notamment éradiquer, contrôler et prévenir la tuberculose chez le bovin. En dehors de traiter un animal tuberculeux, il faut d’abord procéder à son inspection avant l’abattage ; c’est ce qu’on appelle inspection «ante mortem» (avant la mort). A cette première visite, les signes peuvent montrer un aspect rachitique et une respiration difficile : c’est certainement la tuberculose. Dans ce cas, on écarte immédiatement l’animal de l’abattage. Mais si on l’abat sans avoir détecté la maladie avant, il y a une deuxième inspection à faire. Un bon inspecteur doit pouvoir détecter des lésions de tuberculose sur un rein ou tout autre organe interne. Quand l’infection n’est pas généralisée, on peut réparer certains organes. Quand c’est généralisé, l’inspecteur doit détruire ladite carcasse.

Doit-on comprendre qu’il y a plusieurs types d’inspection ?

Il y a trois types d’inspection vétérinaire. La première se passe à l’abattoir ; la seconde à l’entrepôt où l’inspecteur est susceptible d’y aller pour voir comment ces carcasses sont entreposées parce que si la chaîne de froid est en panne, cette carcasse devient impropre à la consommation; la troisième se fait au niveau des établissements publics (cantines, restaurants…). Ici, l’inspecteur devrait aller dans les cuisines vérifier comment tous les aliments sont conditionnés, quel est leur état physique au moment où ils vont passer à table. Les pays où les choses sont bien organisées, la première inspection commence à la ferme jusqu’au point de chute de l’aliment.

Y a-t-il un risque d’attraper la tuberculose quand bien même l’animal est consommé après cuisson ?

Il ne faut pas prendre de risque avec la tuberculose. On peut avoir l’impression que l’animal est cuit alors que ce n’est pas le cas parce qu’il y a des lésions tuberculeuses à l’intérieur.

Quels conseils donnez-vous au consommateur camerounais pour l’aider à choisir un animal sain ?

En principe, on devrait éviter de manger les porcs ou bovins au bord de la route car leur abattage peut être clandestin ou douteux, surtout en ce qui concerne les porcs. Il faut s’assurer que le processus d’abattage est respecté et qu’il se fait dans un établissement approprié : l’abattoir.

Propos recueillis par Josephine Abiala

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