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Revue de presse de Santé tropicale

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Cancer du col de l'utérus : deux Sénégalaises sur mille développent la maladie ; Les médecins préviennent : elle est sexuellement transmissible

Walfadjri | Sénégal | 30/09/2009 | Lire l'article original

Le cancer tue et celui du col de l'utérus ne fait pas exception à la règle. Bien qu'il s'agisse d'une maladie évitable, le deuxième cancer féminin de par le monde enregistre, chaque année, 470 000 nouveaux cas et 250 000 décès, dont 80 % dans les pays en développement. Selon l'Oms, si aucune action préventive n'est menée, les décès dus au cancer du col de l'utérus dans ces pays devraient augmenter de 25 % au cours des dix prochaines années. Un avis que partage le Dr Mariama Ba, gynécologue obstétricienne dans un cabinet privé.

Après le cancer du sein, le cancer du col de l'utérus est la deuxième forme de cancer la plus fréquente chez les femmes. Pourtant, il est possible de l'éviter. Tel est l'avis du Dr Mariama Bâ, gynécologue obstétricienne. Au Sénégal, parmi les cancers spécifiquement ‘féminins’, celui du col de l'utérus touche deux femmes sur mille, selon les estimations. Les deux types de cancers peuvent cependant être décelés très tôt grâce à un dépistage régulier.

Le cancer du col de l'utérus est un problème de santé publique très préoccupant au Sénégal, mais méconnu du grand public. Selon le Dr Bâ, cette maladie se manifeste par le développement d'une masse au niveau du col mais, dans le cas du cancer, à la différence des autres masses, celle-ci est dangereuse dans la mesure où elle peut envoyer des cellules cancérigènes à distance de l'organe de départ qui est le col et ces cellules peuvent aller jusqu'au niveau des poumons, du foie. C'est ce qu'on appelle le stade métastase.

En 2002, une étude a permis aux médecins du Sénégal de constater que, parmi tous les cancers gynécologiques et mammaires, celui du col de l'utérus est le plus fréquent. Et les femmes qui développent la maladie, arrivent à un stade où l'on ne peut ni les opérer ni les prendre en charge, car le plateau technique nécessaire pour traiter correctement le cancer disponible au Sénégal ne prend pas en compte l’évolution de la maladie. Du coup, elles seront laissées pour compte et mourront dans des conditions très pénibles à supporter. Le cancer du col de l'utérus est, pourtant, l'un des plus accessibles au diagnostic permettant une détection précoce pour une prise en charge efficace et un traitement adapté, selon le Dr Bâ. D’après gynécologue obstétricienne, les femmes peuvent prévenir cette maladie à la seule condition de se soumettre régulièrement au test de dépistage. Le Dr Bâ de rappeler les facteurs à risque du cancer de col de l'utérus. Ainsi, il est sexuellement transmissible, car il s'agit d'une maladie féminine directement liée à l'activité sexuelle. D’ailleurs, des médecins avaient remarqué, depuis très longtemps, que ce cancer apparaît rarement chez les femmes n'ayant jamais eu d'activité sexuelle.

Le Dr Bâ a, en outre, révélé que 90 % des cas sont dus à un virus appelé ‘Papiloma virus’. Un vaccin a été développé, dont l'utilisation a commencé dans les pays développés, mais pas au Sénégal où le coût n'est pas accessible. D’où son insistance sur le fait que le cancer du col est évitable grâce au dépistage qui est plus efficace que le vaccin. Un dépistage qui doit commencer dès qu'une femme a des rapports sexuels.

Le traitement du cancer du col de l'utérus coûte cher. Selon le Dr Bâ, au stade de la chirurgie, le coût varie entre 125 000 et 150 000 F Cfa. Mais une fois que le cancer se sera développé, la chirurgie ne le guérissant plus, il faut la radiothérapie qui n’est toujours facile à supporter financièrement et physiquement. En plus, en cas de lésion précancéreuse et de pleine activité sexuelle chez la femme qui désire avoir un enfant, il existe des traitements qui nécessitent l'enlèvement d'une partie du col. Mais, lorsqu'il s'agit d'un cancer qui a été traité, il est impossible à la femme d'avoir un enfant car elle n'aura plus d'utérus, celui-ci étant complètement enlevé. Aussi, les saignements provoqués, en dehors des règles, par les rapports sexuels et les pertes vaginales sont-ils des symptômes du cancer du col de l'utérus.

Paule Kadja TRAORE

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