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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 09/10/2009 | Lire l'article original
Dans son mot de circonstances, le ministre Mopipi s’est félicité de cet important apport de la Banque mondiale au travers le projet PARSS. « C’est donc pour moi l’occasion de remercier de tout cœur la Banque mondiale pour sa participation combien louable à la réponse du Gouvernement aux défis du secteur de la santé », a-t-il dit.
Pour garantir le résultat sur terrain, il a invité les agences d’exécution partenaires au PARSS à « utiliser de façon rationnelle » ces médicaments pour que la population cible soit réellement atteinte.
Reconnaissant l’efficacité de la stratégie mise en œuvre au niveau du PARSS, le ministre de la Santé publique a promis de convier d’autres programmes du Gouvernement à « suivre cette stratégie de coordination ».
Auparavant, le coordonnateur du PARSS, Dr Jacques Wangata, avait circonscrit les grandes lignes de ce projet. De prime abord, il a retracé les raisons qui ont milité en faveur de cet apport en médicaments destiné aux zones de santé couvertes par le PARSS.
« Le projet PARSS, initié par le gouvernement de la République démocratique du Congo et financé par la Banque mondiale, s’inscrit dans les chantiers prioritaires du gouvernement et se veut un outil qui réponde aux prescrits de la bonne gouvernance inscrite dans le contexte de la décentralisation en cours dans notre pays », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en faisant remarquer que « grâce à ce financement (Ndlr : don de 150 millions Usd de la Banque mondiale au PARSS), le projet voudrait assurer des soins de santé de qualité à un prix accessibles à la majorité de la population plus particulièrement pour la mère et l’enfant. Les intrants que nous livrons ce jour s’inscrivent dans le cadre de ces contrats d’appuis au développement des zones de santé ».
Comme le ministre de la Santé publique, le coordonnateur du PARSS a responsabilisé les agences d’exécution partenaires. « Le Gouvernement de la République compte sur votre engagement à répondre à ces nombreux défis de façon professionnelle. Nous serons heureux de partager les résultats de ces interventions ensemble avec la population », a-t-il souligné. Il n’a pas manqué de convier les autorités provinciales à « s’approprier le suivi de l’exécution du projet PARSS » dans leurs provinces respectives.
Contexte du projet
Le projet PARSS, d’un montant de 150 millions Usd de don de la Banque mondiale, appuie au total 83 zones de santé (ZS), pour une population de 9,4 millions environ. Il intervient dans les 5 provinces de Bandundu (14 ZS), Equateur (42 ZS), Katanga (13 ZS), Kinshasa (6 ZS), et Maniema (8 ZS). Ces ZS ont été choisies selon les critères suivants : le niveau très bas des indicateurs de santé et peu ou pas d’appui de la part du gouvernement et des bailleurs. L’objectif ultime poursuivi par le PARSS est d’assurer que les populations cibles aient accès à un paquet bien défini de services de santé de base de qualité, comprenant un ensemble intégré de services de santé maternelle et infantile.
Il comprend les quatre (4) composantes, notamment étendre l’accès et l’utilisation d’un paquet de services de santé essentiels dans les districts et ZS retenus (104 millions Usd) ; expansion des interventions de lutte contre le paludisme (30 millions Usd) ; renforcement des capacités de suivi et de gestion par les résultats du système de santé (12 millions Usd) ; coordonner les activités du projet (4 millions Usd).
État d’avancement
Une année après son démarrage, le projet a pu amener les zones de santé à planifier la couverture sanitaire de leur aire de responsabilité et à former les équipes cadres chargées du management des Soins de Santé Primaires (SSP) ainsi que les prestataires des soins.
Au plan technique, le projet accompagne les ZS dans la rationalisation des SSP, conformément aux objectifs de la Stratégie de renforcement du système de Santé (SRSS) adoptée en 2006 par la RDC. Un effort particulier a été consenti pour améliorer la couverture vaccinale des enfants de moins de un an par un ensemble d’antigènes. Ceci est rendu possible grâce à la réalisation d’activités accélérées de vaccinations systématiques couplées avec des activités vaccinales supplémentaires, qui sont organisées dans le cadre de la lutte contre la polio. Des fournitures de bureau et du matériel d’entretien ont été fournis et continueront à l’être au bénéfice des hôpitaux généraux de référence (HGR), des centres de santé (CS) et des bureaux centraux des ZS.
Par Faustin Kuediasala
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