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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 08/10/2009 | Lire l'article original
Ce matériel sanitaire permet au ministère de la Santé de renforcer légèrement le plateau technique des hôpitaux de base de Talangaï et Makélékélé. L'usage de ce don va également permettre d'accroître le taux de chirurgie de la cataracte, 1ère cause de cécité dans le monde. Le don, d'une valeur de 50 536 850 Fcfa, est constitué essentiellement de 2 microscopes opératoires, 2 tables de consultation, 2 lampes à fente, 2 tonomètres, 2 fronto, de réfracteurs, d'un champ visuel, d'une échelle murale, de projecteurs, de lunettes et de verres d'essai.
Les autorités congolaises en charge des questions sanitaires prévoient, dans le plan quinquennal (2008-2012) notamment dans le Programme national de lutte contre la cécité (Pnlc), le dépistage et le traitement des maladies cécitantes et la mise en place d'une équipe mobile pour la chirurgie de la cataracte.
Alors que les déficiences visuelles sont minimisées, selon une enquête nationale réalisée en 1988, les autorités congolaises ont mis en place quatre districts ophtalmologiques, en vue de contrôler les maladies entraînant la cécité. A savoir : le district n°1 regroupe les départements de Brazzaville, du Pool, de la Sangha et de la Likouala ; le second district regroupe le Kouilou et Pointe-Noire ; le 3e district rassemble les départements du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou ; enfin le 4e district combine la Cuvette-Ouest, la Cuvette centrale et les Plateaux.
Les pathologies dues à la cataracte et au glaucome, principales causes des déficiences visuelles, occasionnent souvent une baisse de vision binoculaire de 2,1%. En zone onchocerquienne, les adultes (44ans) enregistrent une proportion élevée et les taux de cécité de type 1 et 2 sont respectivement de 1,7 et 3,4% contre 0,5 et 0,7% en zone non onchocerquienne.
En réalité, les autorités sanitaires congolaises en charge des questions sanitaires, tiennent à freiner les cas de cécité sur l'ensemble du territoire. Ainsi, ils ont signé le 7 novembre 2006 la déclaration de soutien à l'Initiative mondiale « Vision 2000 : le droit à la vue » et organisent avec la collaboration de leurs partenaires, des ateliers visant la formation d'un personnel spécialisé.
Dans le cadre de la lutte contre la cécité, le Congo a adhéré aux principes de la déclaration d'Alma-Ata (en 1978) sur l'application de la stratégie des soins de santé primaires et aux résolutions de l'Oms (Wha 28/54 et Afr/Rc/30-18) recommandant aux Etats membres, la mise en œuvre des programmes de lutte contre les maladies cécitantes prioritaires, en mettant l'accent sur les soins de santé primaires et sur la coopération technique entre les pays en développement.
Rappelons que les données congolaises sur la prévalence de la cécité sont vieilles d'une vingtaine d'années. Une étude nationale devrait s'imposer pour la réactualisation de ce fichier sur les maladies cécitantes.
Fortuné Ibara
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