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Revue de presse de Santé tropicale

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Diabète - Au Sénégal, on ampute encore et plus

Le quotidien | Sénégal | 09/10/2009 | Lire l'article original

Les spécialistes du diabète ne cesseront jamais de le dire : cette maladie a de beaux jours devant elle au Sénégal, tellement les habitudes alimentaires ont fini de prendre en otage les ménages. Jusqu’à présent, les cas de diabète se multiplient et les amputations évoluent crescendo. Même s’il y a des «progrès énormes» dans le traitement qui ont permis la diminution des morts par coma diabétique dans les hôpitaux, beaucoup d’efforts restent à faire en matière de prévention et surtout de sensibilisation des populations. Car, seule cette sensibilisation peut permettre la prise de conscience des Sénégalais, qui ont pieds et mains liés devant la maladie, à force de s’adonner à une certaine habitude alimentaire.

A l’occasion d’un cours à l’intention des étudiants en médecine hier, à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de l’Ucad, le Pr Saïdou Nourou Diop, a axé ses communications sur la forme du diabète sucré. Laquelle est la plus connue et qui est à l’origine de centaines de milliers d’amputations de jambes, chaque année, dans le monde. Et le Sénégal n’est pas en reste dans ce «carnage», même s’il n’y a pas de chiffres étayant ses propos. Alors que la majorité de ces amputations pouvait être évitée si les diabétiques avaient, un tant soit peu, songé au dépistage précoce de la maladie. Comme le diabète n’épargne aucune couche sociale encore moins les catégories d’âge, il est recommandé à tout le monde de faire le dépistage.

Pour ceux qui ont plus de 40 ans, le dépistage est même obligatoire, ne serait-ce qu’une fois par an, selon Pr Diop.
Sponsorisé par le laboratoire Sanofi Aventis, dans son programme d’éducation du diabétique, le cours du Pr Diop, par ailleurs directeur du Centre diabétique Marc Sankalé Dakar, a aussi mis l’accent sur les problèmes de «pied diabétique». Voilà une problématique qui n’est pas bien connue des patients, tout comme des soignants. Pourtant, rappelle Pr Diop, ces pieds diabétiques représentent un problème de santé majeur, surtout dans nos pays. Selon les chiffres, 3 à 10 % des patients diabétiques souffriront d’un problème de pieds et 1/15 sera amputé. Et encore, 70 % de ces amputations auront lieu chez des patients souffrant d’un ulcère lié à un traumatisme. Mais si les ulcères sont traités de manière précoce et adéquate, ils cicatriseront dans 80 à 90 % des cas.

Pour ce qui est de pied diabétique, Pr Diop explique que c’est «le carrefour des complications». Et, plusieurs des complications du diabète, qui sont spécifiquement délétères pour le pied, s’y retrouvent. C’est le cas de la neuropathie dont le traitement curatif n’a pas encore fait ses preuves. Mais, pour l’instant, des mesures pratiques sont conseillées par le Pr Diop, pour tenter de diminuer le risque de blessure lié à la sensibilité réduite. Aujourd’hui, les spécialistes du diabète appellent à la conscientisation du patient sur l’utilité de porter des chaussures adéquates.

Par Aly FALL

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