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Prise en charge de la santé mentale : quand les spécialistes se renvoient la patate chaude

Le quotidien | Sénégal | 08/10/2009 | Lire l'article original

La santé mentale souffre d’un manque de reconnaissance au Sénégal. Les rares spécialistes qui travaillent dans ce domaine déplorent le peu d’intérêt accordé aux malades qui se voient renvoyés vers l’hôpital Fann ou l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. Raison pour laquelle, ils demandent, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé, demain, que les soins de santé primaire soient intégrés dans la santé mentale.

ImageLa prise en charge médicale de la santé mentale n’est pas tout à fait garantie aux malades, qui en souffrent. Les structures sanitaires se renvoient encore la balle en matière de dispensation de soins, occasion de déperditions graves des malades qui ne savent plus à quel centre se vouer. Si ce n’est pas l’hôpital de Fann, c’est souvent l’hôpital psychiatrique de Thiaroye qui est recommandé pour la prise en charge de ces malades. Ce qui est une aberration, aux yeux des spécialistes en psychiatrie de ces deux structures de santé.

A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, qui sera célébrée demain au Sénégal, les acteurs ont convié la presse hier, pour reposer la problématique de l’accessibilité des soins dans le domaine de la santé mentale. D’ailleurs, pour cette année, le thème va porter sur cet aspect combiné à l’amélioration du traitement.

Aujourd’hui, les acteurs réaffirment la nécessité de l’intégration de la santé mentale dans les soins de santé primaire. C’est leur cheval de bataille, dans la mesure où les services de médecine générale et de chirurgie tournent systématiquement le dos aux déficients mentaux. Alors que cette affection est multifactorielle, c’est-à-dire susceptible d’être prise en charge par les différentes spécialités. Mais tel n’est pas toujours le cas.

A titre illustratif, il est rapporté au cours des débats, que des parents de patients quittent Matam pour venir jusqu’à Dakar, pour se faire… renouveler une ordonnance d’un médicament qui coûte moins de 2 000 francs Cfa. Le prix du voyage dépassant de loin 10 000 francs Cfa.

Ce parcours du combattant démontre à suffisance la délicatesse du sujet qui porte sur la maladie mentale. Alors qu’un médecin généraliste devrait être en mesure de renouveler une ordonnance. Pourtant, il y a une loi qui date de 1975 et qui oblige le personnel médical à prendre en charge le déficient mental, sous peine de poursuites judiciaires. Mais, aussi bien les populations que les magistrats chargés de dire le droit ne semblent pas être au fait de ces dispositions légales, déplore Dr Matar Seck, responsable des Soins externes à la Clinique Moussa Diop du Chu de Fann. Dr Seck s’est appesanti sur la marginalisation dont fait l’objet la psychiatrie, mais aussi tout ce qui touche à la santé mentale. Pour lui, c’est clair qu’il y a une grosse sous-estimation des problèmes de santé mentale, alors qu’il suffisait que chaque spécialiste y mette du sien, pour participer à la guérison partielle du malade.

A travers la journée de demain, le ministère de la Santé espère regrouper le maximum de professionnels afin de discuter sur plusieurs panels en rapport avec le thème de cette année retenu par l’Organisation mondiale pour la santé (Oms). Il sera beaucoup question, selon Dr Idrissa Bâ, de l’implication des médecins généralistes dans la prise en charge médicale de la santé mentale. Le point focal du bureau de la santé mentale du ministère de la Santé d’annoncer des sujets de réflexions qui vont porter sur la possibilité de mettre sur pied un service de santé mentale dans chaque établissement sanitaire. Mais cela suppose aussi qu’il y ait un nombre suffisant de psychiatres dans ces structures sanitaires. Parce que, jusque-là, le pays n’enregistre que 25 spécialistes en la matière, encore qu’il y a, dans ce chiffre, des étudiants en formation.

Par Aly FALL

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