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Revue de presse de Santé tropicale

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Pluies : les maladies hydriques reviennent au galop

Cameroon tribune | Cameroun | 03/11/2009 | Lire l'article original

Dans les hôpitaux, de nombreux cas de paludisme, fièvre typhoïde et autres grippes se multiplient. La saison n’est pas propice à la négligence. Notamment en ce qui concerne les personnes sensibles au froid, dont les enfants, les vieillards et autres asthmatiques. De fait, la saison des pluies qui sévit actuellement à Yaoundé, s’est installée avec son cortège habituel de maux. Aux dires du Dr Gisèle Solange Kengne Sotakwo, chef du service de médecine à l’Hôpital de district d’Efoulan, « beaucoup de cas de paludisme, toux, rhume et de bronchite ont été enregistrés et ce n’est pas près de s’arrêter. » En effet, selon elle, les eaux de pluies viennent s’ajouter à l’insalubrité ambiante, d’où la naissance de nombreux gîtes de moustiques. Lesquels transmettent le paludisme.

Pour ce qui est de la bronchite, les enfants en souffrent abondamment en cette période, du fait de la négligence de certains parents. D’où l’inquiétude du Dr Georges Alain Etoundi Mballa, chef du service des urgences à l’Hôpital central de Yaoundé. Selon lui, « la plus petite toux ou grippe négligée en cette période, se complique très rapidement, surtout chez les personnes fragiles. Nous avons déjà reçu quelques drépanocytaires qui se sont trouvés très mal du fait de la fraîcheur ambiante. Nous avons même perdu l’un d’eux parce qu’il est arrivé trop tard. »

A l’Hôpital central en question, le retour des pluies ne draine pas que des malades classiques. « Il y a beaucoup de cas de noyades, des accidents de glissements du sol et diverses autres catastrophes. C’est d’ailleurs ces cas qui inquiètent le plus », souligne le Dr Etoundi Mballa. Du côté du Centre médical spécialisé des sapeurs-pompiers, sis au Marché Mokolo, plusieurs personnes sont mises en observation, du fait de la fièvre typhoïde et de la dysenterie amibienne. Aux dires d’Emmanuel Jules Soumelong Ewoune, infirmier-major dudit centre médical, « la plupart des patients viennent des quartiers environnants, insalubres en général. Certains consomment l’eau de puits au quotidien et par ces temps de pluies, ces puits sont particulièrement souillés ». Il explique que ces points d’eau sont généralement construits hors normes et communiquent avec les rares fosses septiques qui existent. « Ici, ces problèmes se posent tout au long de l’année. Mais la pluie est un facteur favorisant ».

Dans presque tous ces centres hospitaliers, les médecins regrettent l’inactivité des services mobiles de sensibilisation et de déparasitage. Lesquels ont existé dans le temps et contribuaient énormément à prévenir les maladies hydriques ou des « mains sales ». Selon le Dr Etoundi Mballa, tout le monde est interpellé par les problèmes que posent les pluies. « A chacun d’assainir son environnement, savoir que c’est une période à risques.»

Félicité BAHANE N.

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