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Sidwaya | Burkina Faso | 13/01/2010 | Lire l'article original
Cette rentrée professionnelle a donc connu non seulement le bilan des 12 derniers mois d’activités (placés sous le signe de la lutte contre le VIH/Sida) de la structure, mais aussi, le lancement de celles de l’année qui démarre. Pour marquer la solennité de cette rentrée, l’hymne de la CEDEAO a planté le décor. Pour le président de l’Association des travailleurs de l’OOAS, Albert Tiao, cette cérémonie constitue en soi une marque d’ouverture au monde des partenaires de tout genre pour plus d’efficacité d’actions.
Il a également fait un bref aperçu des acquis engrangés, parmi lesquels l’effectivité des programmes de lutte contre la cécité, de nutrition (lutte contre les carences alimentaires), de la médecine traditionnelle et aussi le développement des technologies de la communication pour, dit-il, supprimer les distances et réduire les dépenses. En outre, il a émis à l’égard des autorités municipales et régionales présentes, le vœu de voir l’octroi d’un terrain pour édifier la cité OOAS et sécuriser leur siège envahi par des installations anarchiques.
M. Tiao a remercié et félicité la direction de l’Organisation pour la représentativité de tous pays de la CEDEAO au sein des travailleurs de l’OOAS, le recrutement de plus de 50% du personnel depuis son arrivée il y a moins de 2 ans, et bien d’autres réformes opérées avec succès. Après quoi, les résultats de la première année de mise en œuvre du plan stratégique 2009-2013 ont été projetés. Il ressort que cette mise en œuvre permettra de réaliser 95 activités, avec 60% du budget de l’OOAS selon une dizaine de programmes.
Il s’agit des programmes de coordination et d’harmonisation des politiques de santé, d’information sanitaire, de recherche, de développement des ressources humaines de la santé, de la médecine traditionnelle et de développement des partenariats. A la date du 31 décembre 2009, le plan présentait un état d’exécution de 71,60% des activités totalement réalisées, 18, 90% en cours et 9% qui n’ont pas du tout été réalisées.
C’est pourquoi, l’OOAS s’est donc fixé comme perspectives, la consolidation des acquis et la poursuite des actions, le renforcement de son appui aux 15 pays qui la constituent, le renforcement de l’implication des pays dans la mise en œuvre des programmes et enfin, le renforcement du partenariat stratégique. Pour la représentante du groupe des partenaires, le Dr Olivier Gaëlle, le partenariat lancé depuis novembre 2009 s’est avéré comme une nécessité, eu égard à la complexité du domaine de la santé publique.
Elle a donc réaffirmé l’engagement à cette vision de coordination des actions pour lutter de façon plus efficace contre les maladies qui entravent sérieusement l’épanouissement des populations. C’était donc de bon aloi que le directeur général de l’OOAS, le Dr Placido Cardoso, associe les partenaires et les autorités des différents pays membres de son institution, aux résultats atteints.
Les efforts consentis pour l’année 2009 représentent, selon lui, les appuis multiformes que l’Organisation a apporté aux 15 Etats membres de la sous région, malgré les difficultés de mobilisation des fonds. Il a également marqué sa détermination à consolider ces acquis et à œuvrer pour une meilleure implication des pays de la CEDEAO.
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Pascal Temaï Benon et le ministre de la Santé, Seydou Bouda, ont salué le ferme engagement de l’OOAS et l’ont invitée à plus d’ardeur dans la lutte contre ces maladies qui menacent la jeunesse et l’épanouissement des populations.
« La présence de plus en plus remarquée de l’OOAS sur le terrain, a abouti à des résultats dont on peut légitimement être fier et je vous invite à persévérer, car la situation épidémiologique est parfois inquiétante avec l’apparition et la réapparition de certaines maladies comme la méningite, la fièvre jaune, la dengue, la rougeole… », a lancé le ministre Seydou Bouda.
Il a aussi réaffirmé l’accompagnement de son département à faire de l’OOAS, un modèle réussi de mise en œuvre des politiques sous-régionales de santé. Pour le choix de la médecine traditionnelle en 2010 (fait par le Dr Cardoso), Seydou Bouda trouve qu’elle est d’actualité et apparaît comme « une alternative dont on peut tirer le maximum de profits ».
Jean-Marie TOE
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