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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La capitale dakaroise, à elle seule, totalise plus de 5000 cas confirmés de coronavirus au moment où la maladie semble disparaitre dans certaines régions qui restent toutefois en alerte. Face à cette situation, la décision du chef de l'Etat de «déconfiner» la population est remise en cause par plusieurs spécialistes de la santé publique qui pensent que la charrue a été mise avant le bœuf.
Le Chef de l'Etat a pris la décision d'alléger les premières mesures prises dans la lutte contre le coronavirus. Avec l'ouverture du transport interurbain, la libération des activités économiques et la réouverture des classes pour les élèves des classes d'examen ainsi que l'ouverture des lieux de cultes, certains spécialistes de la santé ont déclaré que ces décisions ne militent pas en faveur de réduire la contamination mais au contraire de l'amplifier au moment où les cas issus de la transmission communautaire sont à la hausse.
Pour le spécialiste de la santé publique, docteur Mohamed Ly, il y a une incohérence dans les décisions. «Il y a une précipitation dans les prises de décisions des acteurs de la réponse. Tantôt on confine pour circonscrire la maladie, tantôt, on libéralise». Et de poursuivre : «ces dernières décisions n'ont été que purement sociales et non médicales. Car, on ne peut pas prendre de telles décisions de libéraliser les activités au moment où les cas de coronavirus s'enchainent dans le pays». Si la seule décision qui a porté ses fruits dans la lutte contre le coronavirus reste la fermeture des frontières qui a engendré la disparition et la maitrise des cas importés, la situation actuelle semble échapper aux acteurs de la réponse avec 5000 cas enregistrés, rien que pour la capitale sénégalaise.
La circulation du virus comme le prônait le docteur Thior semble être la solution des acteurs de la réponse, cependant avec le nouveau coronavirus qui continue sa mutation, sa maitrise devient difficile pour les chercheurs. Pour le professeur Daouda Ndiaye, virologue, «nous avons un nouveau virus qui n'a pas fini de livrer ses secrets. Celui qui circule dans les pays européen n'est pas le même que le virus existant en Afrique.» Et docteur Khadia Diallo, infectiologue, de renchérir : « laisser le virus circuler devient dangereux pour notre pays car le coronavirus n'est pas une maladie immunisante».
A en croire par contre le docteur Seydou Nourou Mbaye, virologue officiant à l'hôpital Aristide le Dantec, la méthode de lutte contre la maladie a été faussée depuis le départ. Selon lui, pour gagner cette lutte, il faut changer de stratégie avec deux méthodologies en appui. «Il faut faire un confinement total de la population nuit et jour, de ce fait la transmission du virus sera contrée et va commencer à descendre ou encore laisser le virus circuler jusqu'à ce que 60% de la population soit infectée et là, on pourra parler de pic parce que la progression ne pourra pas continuer», a déclaré la blouse blanche.
Et de renchérir : «le Sénégal n'en a adopté ni l'un ni l'autre, ce qui rend difficile la maitrise de la maladie». Face à la hausse des cas de coronavirus avec près de 2000 malades en traitement, certains acteurs de la semble pensent qu'il serait difficile de revenir en arrière. Toutefois, de nouvelles mesures doivent être prises pour encadrer la circulation des personnes, la levée de l'interdiction du transport interurbain mais aussi le commerce.
Denise ZAROUR MEDANG
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