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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Invité de l'émission Grand Jury de la RFM, hier, dimanche 16 août, docteur Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention et porte-parole du ministère de la santé et de l'action sociale, a fait part de sa surprise sur la propagation de la covid-19.
«Je prévoyais la survenue d'une épidémie quelconque. Parce que nous nous travaillons dans ce sens. Mais, je ne m'attendais pas à cette allure de la covid19, qui évolue de cette manière aussi bien dans le monde que dans notre pays», a déclaré le directeur de la prévention et porte-parole du ministère de la santé et de l'action sociale, Dr Mamadou Ndiaye.
Par conséquent souligne-t-il, «je pense nous avions accordé, peut-être, en tout objectivité, trop de crédibilité à ce que l'ensemble de la communauté scientifique pouvait penser. Cette dernière pensait qu'on pouvait peut être l'endiguer puisque c'était une urgence de santé publique de portée internationale ; l'endiguer en quelques semaines ou un ou deux mois dans une proportion gérable lorsqu'elle a apparu aux environs du 12 décembre».
Et d'ajouter «On avait sous-estimé ce virus. Or, si on avait sonné l'alerte à temps, peut être que nous aurions pu barrer la route à cette pandémie. On l'a fait face à l'Ebola, avec d'autres épidémies également qu'on a parvenu pratiquement à éteindre mais celle-là, il s'est trouvé qu'elle a beaucoup résisté et elle continue de faire son chemin même dans des pays développés qui n'ont jamais fait face à une maladie de cette envergure».
Même s'il n'avoue vaincu, le directeur de la prévention déclare : «je ne pense pas qu'on puisse l'arrêter en cette année 2020. Toutefois, on peut arriver à un point qu'elle ne puisse être une menace pour l'humanité. C'est possible et ce sera une victoire». Interrogé par ailleurs sur le nombre de décès, l'actuel porte-parole du ministère de la santé indiquera que ça ne l'étonne pas. «Le nombre de décès n'est pas surprenant. Ce qui a été un peu surprenant c'est que l'évolution de la maladie a fait qu'on est resté longtemps sans avoir de décès, un décès par-ci, un deuxième etc. Et à partir du mois de mai, on a commencé à avoir pratiquement une cadence qui est un peu soutenue. C'est ça qui est un peu étonnant. Mais en regardant les autres pays, combien ils ont été confrontés à cette létalité, on voit que ça serait difficile qu'on puisse ne pas être exposé à cette évolution de la mortalité», soutient-il.
Avant d'indiquer : «la létalité renvoie à un problème de prise en charge. On ne peut pas éviter la mort dans cette maladie. Mais à chaque fois qu'il y'a mort, on peut interroger le problème de prise en charge, on peut toujours dire qu'on pouvait faire telle ou telle chose mais en réalité, il y'a un niveau au-dessous duquel on ne peut pas, ne pas aller. Le monde est un village planétaire. En matière de réanimation les Etats-Unis, la France ou l'Italie ont un plateau médical plus élevé mais en regardant leur létalité, on comprend que c'est difficile de l'éviter. Néanmoins, il faut toujours faire de telle sorte qu'on puisse avoir moins de décès. Et nous pensons que cette létalité au niveau du Sénégal, est continue dans une moyenne acceptable ».
Ousmane GOUDIABY
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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