Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Madagascar est un un bon exemple de la gestion efficiente de la Covid-19, grâce à une riposte ordonnée, tant sur le volet de la prévention que du traitement, face aux critiques acerbes et non fondées de certains médias et instituts internationaux.
Un article de Paris Match datant de juin 2020 passé inaperçu intitulé : «Artemisia et Covid-19 : le remède malgache booste l'Afrique» révèle qu'après des analyses, l'Institut Max Planck de Potsdam en Allemagne a prouvé que des extraits d'Artemisia séchée étaient efficaces, en laboratoire, pour lutter contre la Covid-19, et que des essais cliniques seraient en cours aux Etats-Unis et au Mexique sur des patients atteints du coronavirus. Parallèlement, la France, et nombreux organes de l'Organisation mondiale de la santé ( OMS), mettaient en doute ou se moquaient de la stratégie de Madagascar pour lutter contre la Covid-19.
Dans les faits, la gestion de l'épidémie sanitaire par Madagascar est frappante tant par le déploiement des services publics que par la cohérence stratégique : volontarisme systémique dans la mise en place d'infrastructures de dépistage, de prise en charge et de traitements; infrastructures modulaires visant à s'intégrer dans un futur système de santé; suivi d'un plan de relance, d'une réforme du système de santé intégré dans un plan de relance générale de l'ensemble de l'économie malgache postcrise. Des éléments factuels, une gestion professionnelle qui offre une lecture en décalage avec la vision critique, une posture pessimiste de certains médias et instituts internationaux.
Dans la lutte contre le coronavirus, Madagascar a décidé de procéder au lancement du CovidOrganics (CVO). Ce qui avait suscité de nombreux commentaires. Le pays s'est appuyé sur un «remède traditionnel amélioré» (nomenclature OMS) composé à 62% d'Artemisia, une plante déjà scientifiquement connue pour ses propriétés antipaludiques, et issue d'une coopération entre l'Etat et l'Institut Malgache de Recherche Appliqué (IMRA - un laboratoire internationalement reconnu pour ses recherches sur les maladies épidémiologiques. L'IMRA collabore avec des laboratoires et grands industriels pharmaceutiques tels que Bayer (Madécassol).
Présenté dès la mi-avril 2020 par le président Andry Rajoelina comme un remède préventif et curatif constitué de plantes 100% locales, le succès a été immédiat et le CVO fut exporté dans une vingtaine de pays africains après son lancement officiel. Un pas important dans le développement d'une médecine et d'une diplomatie médicale africaine (traditionnelle et centrée sur la nature)compatible avec les standards internationaux.
Et cela malgré les réserves émises par l'OMS relayées par une partie de la presse internationale. Des réserves récemment démenties par l'article de Paris Match et par les recherches de l'Institut Max Planck de Potsdam qui va démontrer en juin 2020, à son tour, l'efficacité de l'Artemisia dans le traitement contre la Covid-19.
Madagascar va apparaître comme l'un des pays les plus réactifs au monde à proposer un remède efficace pour mettre fin à la Covid-19 face à la surdité des grands savants occidentaux et l'un des premiers pays africains à ordonner la fermeture des vols internationaux, et à instaurer la généralisation des gestes barrières et des mesures de distanciation sociales. Le pays va simultanément mettre en place un arsenal coercitif (amendes en cas de déplacements non-justifiés, travaux d'intérêts généraux en cas de non-port du masque et peines de prison pour les récidivistes).
Cette action publique assortie d'une aide aux plus démunis, dans un pays où l'économie informelle frôle les 90% et où le télétravail est presque nul. Les mesures de confinement s'avéreront rapidement un facteur de risque économique et alimentaire ppur les populations vulnérables. Ce qui va pousser le gouvernement à se servir des solutions bancaires électroniques, le « mobil banking, pour verser des aides aux populations les plus vulnérables. Et la mise en place du « Tosika Fameno» une aide d'urgence de 100 000 ariarys, visant à couvrir les dépenses alimentaires de près de 190 000 ménages. Cette stratégie est accompagnée d'un plan de soutien au secteur privé, par un système de crédit à 0 %, le «Tsinjo Fameno», destiné à soutenir entreprises et travailleurs les plus touchés par la pandémie.
Aujourd'hui Madagascar a enregistré un recul drastique de l'épidémie. Seulement 83 nouveaux tests positifs ont été détectés par les laboratoires ces derniers jours. Et la plupart des personnes positives sont uniquement légèrement malades. Les formes graves concernent, pour l'essentiel, des personnes âgées ou des patients déjà atteints d'autres pathologies. A ce jour, la grande île compte environ 13 086 cas de coronavirus dont 148 décès.
Noël Ndong
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux