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Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La pandémie a visiblement réveillé les pouvoirs publics sur la résolution des manquements du système sanitaire si bien que le réaménagement des structures hospitalières, l'augmentation de la capacité litière, le renforcement des capacités des laboratoires n'ont pas tardé en guise de riposte. La dynamique impulsée ne devrait pas s'essouffler afin de résoudre d'autres difficultés qui continuent de miner le système sanitaire.
En l'espace de quelques semaines de riposte à la Covid-19, le pays a totalisé une capacité d'accueil de 624 lits. Cinq laboratoires des secteurs publics et privés ont été opérationnalisés et pourvus en matériel. Les équipements (respirateurs) ont été acquis même si certains intrants pour les faire fonctionner ont tardé à venir, l'autonomisation des districts sanitaires a connu des avancées. De même, les équipes d'intervention rapide ont été redynamisées, la surveillance épidémiologique de plus en plus en alerte avec soixante-dix-sept points de contrôle interne érigés, l'usage des caméras thermiques élargi… « Nous avons obtenu des résultats encourageants. Le gouvernement poursuivra ses efforts sans relâche », faisait savoir le Premier ministre, Clément Mouamba, dans sa déclaration du 20 juin dernier.
Des efforts ne devaient pas baisser au rythme de la diminution des cas de contamination de Covid-19. Les défis à relever sont nombreux pour faciliter l'accès des populations les plus vulnérables aux services de santé de qualité et à moindre coût. Ces défis sont, entre autres, l'achèvement attendu des travaux des hôpitaux généraux dans les douze départements, la poursuite de la redynamisation des districts sanitaires facilitant à la base les soins de santé primaire, la formation des ressources à la hauteur des attentes. L'arrivée, il y a quelques jours de deux cent cinquante-six jeunes médecins revenus de Cuba est un début de réponse en matière de ressources humaines.
Pour d'autres défis, les pouvoirs publics ont choisi le chemin de l'assurance maladie universelle pour y parvenir. Ladite assurance veut que certaines conditions soient réunies pour qu'elle se réalise avec succès.
Quant aux éléments fondamentaux de son opérationnalisation, nous citons la détermination du panier des soins de référence ; les actes médicaux à prendre en compte ainsi que leur tarification conventionnée ; les modalités de prise en charge des assurés sociaux ; la fixation des taux de cotisation… « L'aboutissement effectif de cette importante réforme permettra d'assurer la couverture d'au moins 70% de la population congolaise dans les deux ans qui suivront le démarrage de la caisse », indiquait le vice-Premier ministre chargé de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa en Conseil de ministres.
La dynamique impulsée suite à la Covid-19 ne devrait en effet pas s'essouffler. Les acquis de la pandémie qui n'a pas que des aspects négatifs devraient être capitalisés. Les spécialistes de santé s'accordent à dire que la Covid-19 a montré ce qu'il faut corriger. « La pandémie a révélé des manquements que nous devons continuer à corriger conformément au Plan national de développement sanitaire en tenant compte des orientations issues des assises nationales de la santé tenues en 2016 à Ewo », a expliqué la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.
Rominique Makaya
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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