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Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
A la psychose des cas importés récemment détectés dans la région s'ajoutent les craintes d'une propagation de la maladie avec des cas communautaires détectés chez les enseignants revenus dans la région pour la reprise ratée des cours. Des cas estampillés «cas enseignants–communautaires» qui installent la peur chez les populations qui redoutent le pire avec des cas qui pourraient engendrer un foisonnement de cas contacts susceptibles d'infecter sérieusement la région de la Covid-19.
Les populations de Ziguinchor sont plongées dans la psychose totale. Le pire est redouté après la cascade de cas communautaires enregistrés par la région ces dernières 24 heures. Des cas que certains ont fini d'estampiller «cas enseignants-communautaires» en référence à ces cas positifs détectés chez les enseignants de retour dans la région. Sur les 20 cas de transmission communautaire signalés lors du point du jour hier, mardi 2 juin, la région est sortie avec le triste record de 11 cas repartis entre Ziguinchor (3 cas), Bignona (7 cas) et Oussouye (1).
Tous des enseignants revenus ces derniers jours de Dakar. Une cascade de cas communautaires «disséminés» dans la région le temps des tests revenus positifs. La peur est d'autant plus perceptible que ces enseignants qui ont ramené le virus ont eu le temps de retrouver leurs familles respectives avant d'être édifiés sur leur statut. N'ont-ils pas contaminés d'autres avec qui, ils ont été en contact depuis leur arrivée à Ziguinchor ?
Leurs collègues avec qui ils ont effectué le voyage dans le même bus n'ont–ils pas chopé le virus ? Autant d'interrogations soulevées qui hantent le sommeil des populations du Sud qui se retrouvent du coup avec une cascade de cas de la redoutable transmission communautaire. 11 cas communautaires qui viennent s'adjoindre au cas positif d'un enseignant revenu de la Guinée-Bissau et qui est interné au centre de traitement épidémiologique de l'hôpital régional de Ziguinchor. Les risques de contamination et de propagation du virus sont bien patents dans la région. Ziguinchor, qui, après la psychose née de la croissance des cas importés ces derniers jours, fait face à une flambée de cas importés, des enseignants de retour dans la région pour la reprise.
Des cas dans le personnel enseignants à Ziguinchor qui seraient à l'origine du renvoi de la reprise des cours initialement prévue hier mardi 02 juin. Signaler que ce sont juste un échantillon d'enseignants de la première vague qui a été testés. La deuxième vague d'enseignants revenus de Dakar n'a pu être testée. Autres craintes et pas des moindre, c'est la capacité d'accueil du centre de traitement de l'hôpital régional de Ziguinchor. Un centre qui frôle la saturation si ce n'est déjà le cas. Ces nouveaux cas positifs devraient retrouver dans ce centre 26 malades sous traitement depuis quelques jours. Ce qui devrait porter le décompte à 37 malades atteints de covid-19. Pour un centre dont la capacité d'accueil est de 31 malades la saturation est bien réelle.
Ignace NDEYE
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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