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Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les chiffres publiés le 5 avril sur la situation de Covid-19 à Madagascar font état de trois décès et de 165 cas confirmés, sur les 528 tests effectués. Ce nouveau bilan publié par le ministère de la Santé publique, diffusé sur la chaîne nationale, porte à 462 le nombre de décès enregistrés depuis le début de l'épidémie en mars 2020 dont 162 survenus entre le 27 février et 5 avril. Le nombre de patients en traitement reste alors très élevé : 2 595 dont 271 présentant des formes graves de la maladie.
Les chiffres ne cessent alors d'augmenter. Ces trois derniers jours, 612 cas confirmés ont été enregistrés sur les 1 884 tests effectués, soit un taux de positivité de 32,50% environ. Mais ils peuvent être erronés du fait que le variant Sud-Africain de Covid-19 n'est pas obligatoirement détectable à travers un test PCR effectué sur les prélèvements nasaux.
Des sources concordantes indiquent pourtant que le bilan officiel présenté par le ministère de la Santé publique ne reflète pas la réalité. Rien que dans la commune d'Ivato, au moins une dizaine de décès par jour ont été signalés, confie un employé de la collectivité qui a souhaité garder l'anonymat. Mais il se pourrait en effet que ces cas ne soient pas des décès survenus au niveau des centres hospitaliers, communément appelés décès cliniques, donc non enregistrés dans le registre officiel du ministère de la Santé publique.
Face à la gravité de la situation, l'État a pris des mesures limitant la circulation entre certaines régions lourdement touchées par l'épidémie et d'accentuer l'isolement des autres comme Analamanga, Atsinanana, Vakinankaratra ou encore Diana et Boeny depuis lundi. Mais reste à savoir l'application de ces mesures. Pareillement sur le respect des mesures sanitaires à appliquer dans ces régions concernées par l'épidémie, car force est de constater que dans la capitale même le port de masque n'est pas encore respecté pour certains, la distanciation physique n'est pas suivie et dans les transports en commun, le surcharge est toujours au rendez-vous.
Plus d'une semaine après l'annonce de l'Etat malgache d'accepter de procéder à la vaccination contre la Covid-19, l'effectivité de cette décision n'est pas encore indiquée. Aucun calendrier, aucun planning ni information supplémentaire ne sont communiqués. Les citoyens lambda sont tout simplement surpris d'apprendre sur les réseaux sociaux qu'un député proche du régime, Siteny Andrianasoloniaiko, questeur de l'Assemblée nationale s'est fait vacciner contre la Covid-19 lors d'une mission à l'étranger. La question est alors de savoir où en est-il pour ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre à l'étranger ?
Mandimbisoa R.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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