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Un nouveau cas de maladie à virus Ebola a été confirmé aujourd'hui à Beni, en République démocratique du Congo (RDC).
Recommandations de l'OMS lorsque vous voyagez à destination ou en provenance des pays touchés par Ebola
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Avant votre départ, il convient de :
Sources : France diplomatie
Brut, consacre une série documentaire aux ravages du virus Ebola en RDC
Episode 1
Episode 2
Episode 3
*selon l'Institut de veille sanitaire
1. | Le virus Ebola n’est pas naturellement présent en Europe. A ce jour, aucune personne ne s’est jamais infectée en dehors du continent africain. |
2. | Les personnes infectées ne peuvent pas transmettre le virus avant le début des symptômes. |
3. | La transmission du virus nécessite un contact physique rapproché avec une personne infectée présentant des symptômes ou un contact avec des surfaces souillées par les liquides biologiques de la personne (vomissements, linge par exemple). |
4. | Le virus Ebola n’est pas transmis par voie aérienne comme la grippe (dans les transports en commun, par exemple), ni par des vecteurs tels que les insectes. |
5. | La durée d’incubation de la maladie (période entre la contamination et le début des symptômes) est habituellement de quelques jours mais peut durer jusqu’à 3 semaines. |
6. | Les hémorragies ne sont pas présentes au début de la maladie, mais peuvent apparaître au bout de quelques jours, quand la maladie évolue. |
7. | Le virus est détruit par les solutions hydro-alcooliques (pour la peau) et par l’eau de javel diluée à 0,5% (pour les surfaces). |
8. | Il n’existe à ce jour pas de vaccin ni de médicaments spécifiques d’efficacité prouvée contre l’infection. |
9. | Il n’existe pas de moyen permettant de dépister ou de diagnostiquer l’infection avant le début des symptômes. |
10. | La prise en charge des personnes malades le plus tôt possible après le début des symptômes augmente les chances d’évolution favorable de la maladie. |
La situation épidémiologique à la date du 7 novembre, dans les provinces touchées du Nord-Kivu et de l'Ituri, révèle que depuis son apparition, le cumul des cas est de trois mille deux cent quatre-vingt-six, dont trois mille cent soixante-huit confirmés et cent dix-huit probables. L'épidémie à virus d'Ebola a occasionné à ce jour deux mille cent quatre-vingt-douze décès, depuis sa déclaration officielle le 1er aout 2018. Parmi ces décès, deux mille soixante-quatorze ont été confirmés et cent dix-huit probables.
Mille soixante-trois personnes au total ont pu quitter les centres de traitement après avoir été déclarées guéries.
La source révèle, en outre, que cinq cent trente-deux cas suspects sont en cours d'investigation. Par contre, un nouveau cas a été confirmé à Mabalako, au Nord-Kivu, et aucun en Ituri. Un nouveau décès confirmé a été rapporté dans la même province.
Au centre de traitement de Beni, un décès a été enregistré, tandis que dans l'aire de santé de Mabalaka, quatre personnes guéries en étaient sorties.
Aucun agent de santé ne figure parmi les nouveaux cas confirmés. Le cumul des cas confirmés ou probables parmi ces agents est de cent soixante- et-un, soit 5 % de l'ensemble des cas confirmés ou probables, dont quarante-un décès.
Pour couper la chaîne de transmission, la vaccination en ring se poursuit sur le terrain. Soixante-dix-neuf motards sur cent ont été vaccinés, après la sensibilisation, comme contacts de contacts lors du lancement de l'opération à Beni, dans l'aire de santé Kazabimyole.
Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, plus de deux cent mille personnes ont été vaccinées. Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le rVSV-Zebov, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d'éthique dans sa décision du 20 mai 2018.
Quant à la surveillance aux points d'entrée, le cumul des voyageurs contrôlés auprès desquels la température a été prise est de plus de cent millions.
A ce jour, cent onze points d'entrée et de contrôle sanitaire ont été mis en place dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri afin de protéger les grandes villes du pays et éviter la propagation de l'épidémie dans les Etats voisins.
Par Blandine Lusimana
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